Photo LA PROVENCE/PENNANT Franck
Ben Arfa à l'OM pour 12 M EUR Mercredi 2 juillet 2008 - 0:10
Le
milieu offensif international de Lyon, Hatem Ben Arfa, a été transféré
officiellement à Marseille pour 12 millions d'euros, plus un bonus d'1
M EUR en cas ce qualification de l'OM en Ligue des champions et un
intéressement de 20% sur la plus value d'un éventuel futur transfert du
joueur.
Initialement, Jean-Michel Aulas avait fixé la barre entre 15 et 20 millions d'euros pour le transfert de Ben Arfa.
L'OM et l'OL avaient semblé trouver un terrain d'entente mercredi dernier pour un prix inférieur de 11 M EUR.
Le
million d'euros supplémentaire résoud le différend financier qui
opposait les deux clubs, concernant une prime d'intéressement sur le
transfert que devait verser l'OL à Hatem Ben Arfa selon une clause de son contrat.
Le
club lyonnais souhaitait que le joueur abandonne cette prime, ce qu'il
refusait, bloquant tout accord définitif. "Si l'OM veut Hatem, il devra
la lui régler", avait encore dit Jean-Michel Aulas, lundi soir.
Ce litige semble être résolu dans l'augmentation du prix du transfert fixe.
"L'Olympique
lyonnais tient à souligner l'effort substantiel consenti par Hatem Ben
Arfa qui a reconsidéré une partie de son intéressement à laquelle il a
renoncé", indique un communiqué du club rhodanien.
Mardi soir,
la Ligue de football professionnel (LFP), après plus de trois heures de
réunion sous l'égide de la commission juridique, avait annoncé que l'OM
et l'OL étaient parvenus à un accord.
- Tout le monde est content
- "Je
suis soulagé, a déclaré le joueur à la sortie de la réunion. La seule
chose que je puisse dire aujourd'hui, c'est que je suis Marseillais".
L'ancien lyonnais s'était d'ailleurs entraîné mardi matin à Marseille
avec ses nouveaux coéquipiers.
Jean-Michel Aulas s'est félicité
de cet accord, indiquant que "les choses s'étaient bien passées. Nous
avons créé un axe d'élite entre Lyon et Marseille. Les meilleurs
joueurs lyonnais pourront signer à Marseille", a assuré l'homme fort de
l'OL.
"Cela a été long (...) mais c'était un dossier difficile",
a déclaré Pape Diouf, vous savez quand la vanité des hommes s'en mêle,
cela rend les choses plus compliquées".
"C'est la meilleure chose qu'il pouvait arriver pour le football français", a ajouté Pape Diouf.
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Photo OUEST FRANCE/P. RENAULT
J'y suis, j'y reste Mardi 1 juillet 2008 - 13:59
Evincé
à la surprise générale de la liste des 23 Bleus pour l'Euro 2008,
critiqué par son nouveau président, qui veut "un grand gardien" au
Paris SG, Mickaël Landreau sort de son mutisme. L'ancien nantais n'a
pas l'intention de quitter le club parisien, même si à Paris "on
encaisse des coups comme nulle part ailleurs".
Pour jouer au Paris Saint-Germain, il faut être préparé
psychologiquement. Car lorsque la mayonnaise ne prend pas, le club de
la capitale est plus une lessiveuse qu'un tremplin pour votre carrière.
Malheureusement, Mickaël Landreau
en fait la triste expérience depuis deux saisons. Lui qui était le
gardien des années 2000 il y a peu encore, va de désillusion en
désillusion. Venu à Paris pour remporter des titres et faire
définitivement sauter cette image de "deuxième gardien de l'équipe de
France", Landreau n'a jamais été en course pour le championnat et il a
perdu sa place dans le groupe France.
De quoi vous faire raser
les murs. Et quand vient l'heure de se présenter devant les médias, la
séance est douloureuse. "Avez-vous digéré votre éviction des Bleus ?" ;
"Avez-vous payé le fait de jouer au PSG ?" ; "Comment avez-vous pris le
fait que Charles Villeneuve
annonce d'entrée que le PSG cherchait un grand gardien " ; "Pourquoi
le PSG ferait-il une meilleure saison que les deux dernières ?". Après
une telle séance, un
rendez-vous chez un psychologue n'est peut-être pas superflu. Pour le
journal Le Parisien, Landreau a accepté de répondre à toutes ses
questions, légitimes au demeurant.
Sur les Bleus, l'ex-doublure de Grégory Coupet
a évidemment vécu un "moment très dur". "Je m'étais préparé à y aller
comme doublure. Depuis deux ans, j'étais de toutes les sélections,
j'étais régulier et j'avais joué toute la fin des qualifications",
explique-t-il, mais, philosophe, il conclut : "Cela fera partie de ma
vie". Sur les raisons qui ont conduit à son éviction, il reconnaît que
jouer au Paris SG
ne l'a pas servi. "Je ne dis pas que c'est juste ou injuste. Je vois
simplement que le PSG est un club où on encaisse des coups comme nulle
part ailleurs." Des coups qui peuvent parfois venir de l'intérieur même
du club. Son nouveau président, Charles Villeneuve, à peine intronisé,
ayant indiqué chercher "un grand gardien". Landreau s'en sort avec une
pirouette : "Ce n'est pas le PSG qui cherche un gardien" et estime "que
tout le monde peut faire des erreurs de communication". Il préfère
s'accrocher à la confiance qui lui accorde son entraîneur : "J'ai la
confiance de Paul Le Guen". En tout cas, Landreau n'a pas l'intention
de partir. "J'ai repris avec Paris. C'est donc pour rester et jouer",
dit-il au Parisien. Mais il sait qu'"ici, on sait que le mercato est
loin d'être terminé".
La tension reste palpable autour du club.
Le public présent au Camp des Loges pour le premier entraînement du
Paris SG a fait savoir son mécontentement alors que la nouvelle saison
débute à peine. Après une saison catastrophique, qui succède à une
autre saison catastrophe, les supporteurs sont déçus du recrutement
inexistant du club - une seule recrue : le Havrais Guillaume Hoarau
- alors que les abonnés ont reçu un courrier pour les informer de la
hausse des abonnements. Les banderoles ont fleuri : "2006-2008, plus
jamais ça", "Abonnement exorbitant, vous nous prenez pour des c..." et
"Colony : un grand PSG ou dégagez". A l'heure de la reprise pour le
PSG, rien n'a vraiment changé.
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Lille : Sylva claque la porte Lundi 30 juin 2008 - 21:38
Lille a contesté lundi la rupture de contrat du gardien de but lillois, Tony Sylva, qui a annoncé au LOSC son engagement avec les Turcs de Trabzonspor, a annoncé le club nordiste dans un communiqué.
Le
gardien de but international sénégalais de 33 ans avait prolongé son
contrat avec Lille en 2005, jusqu'en 2009. Le club a donc contesté la
possibilité pour le joueur de rompre unilatéralement son contrat pour
la saison qui lui restait à effectuer.
Le club déplore qu'"après quatre saisons et 133 matches de championnat disputés sous le maillot lillois, Tony Sylva
a fait connaître officiellement aux dirigeants du club son intention de
rompre unilatéralement son contrat" et ajoute que "l'affaire est
dorénavant du ressort de la justice sportive".
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LA PHRASE DE LA SEMAINE
« Je ne suis pas médecin, mais je suis surpris d'apprendre ça après sa carrière de près de 20 ans »
Michel Platini (au sujet de Thuram)
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
12,6 Bolton aurait déboursé 12,6 millions d'euros pour recruter le Suédois Johan Elmander auprès de Toulouse.
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Le meilleur pour la fin...ou la rubrique: 60 millions de sélectionneurs
Photo LE PARISIEN/O. LEJEUNE
Le divorce est prononcé Mardi 1 juillet 2008 - 8:29
Plus
d'un Français sur deux, soit 52%, ne souhaitent pas que Raymond
Domenech reste l'entraîneur de l'équipe de France de football, selon un
sondage IFOP pour le compte du journal L'Equipe. Pourtant, c'est bien
lui que le Conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF)
devrait reconduire le 3 juillet.
Selon le sondage IFOP, seulement 41% des personnes interrogées souhaitent que Raymond Domenech
reste à son poste et 8% ne se sont pas prononcées. Interrogées sur les
personnalités qu'ils aimeraient voir occuper le poste de sélectionneur
français, 43% se sont prononcées pour l'ancien capitaine de l'équipe de
France, Didier Deschamps. 17% ont opté pour l'actuel entraîneur d'Arsenal, le Français Arsène Wenger, à égalité avec l'entraîneur de Bordeaux Laurent Blanc (17%), devant l'ancien international français, Jean Tigana (10%), l'ancien sélectionneur de l'équipe de France Gérard Houiller et le nouvel entraîneur de Lyon, Claude Puel.
Dans
ce contexte, 75% des personnes interrogées ont trouvé "légitime" et 22%
"inappropriée" que d'anciens joueurs de l'équipe de France, vainqueurs
de la Coupe du monde 1998, soutiennent publiquement la candidature de Didier Deschamps.
Le
quotidien sportif rappelle qu'un sondage publié la semaine dernière par
le journal Aujourd'hui/Le Parisien en France ne faisait état que de 42%
de Français hostiles à l'actuel manager des Bleus et demandant son
départ.
- Platini soutient Domenech
- Michel
Platini, président de l'UEFA et vice-président de la Fédération
française de football (FFF), est partisan du maintien de Raymond
Domenech à la tête de l'équipe de France, selon un entretien dans le
journal L'Equipe.
"Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est renouveler
les joueurs et se qualifier pour la Coupe du monde 2010. Or, le mieux
placé pour y parvenir, c'est Raymond, explique Michel Platini, parce
qu'il est celui qui connaît le mieux les joueurs en place et ceux à
venir".
"Ce n'est rendre service à personne que de remplacer
brutalement le sélectionneur. Il faut préparer une succession", a-t-il
ajouté, évoquant son propre passé de sélectionneur (1988-1992) et le
passage de témoin à Gérard Houllier, son adjoint puis son successeur à
la tête des Bleus. "Domenech, on ne le juge pas sur le fond mais sur la
forme, qui est catastrophique", a ajouté M. Platini.
Cantona tacle Deschamps Jeudi 26 juin 2008 - 19:44
Nommer Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France serait "s'inscrire dans la continuité de (Raymond) Domenech", estime l'ancien joueur Eric Cantona dans un entretien à l'hebdomadaire Sport à paraître vendredi.
"Sur
le plan du jeu, nommer Deschamps, ce serait, à mon sens, s'inscrire
dans la continuité de Domenech", estime l'ancien capitaine emblématique
de Manchester United.
"Ce que je vois de l'équipe de France, c'est tout ce que je déteste dans le foot, déclare-t-il. Les Bleus ayant gagné
une Coupe du monde en pratiquant du jeu ennuyeux, on a fini par penser
qu'il était impossible de jouer autrement. Mais rien ne dit qu'ils
n'auraient pas gagné en pratiquant du beau football".
+Canto+
dit aussi qu'il veut "être le plus grand entraîneur du monde de foot à
onze. Et je le deviendrai! Mais je ne ferai ce métier qu'en tant que
créateur, qu'artiste. Je veux inventer quelque chose de nouveau dans le
football".
Parmi les révolutions dans le jeu, l'ancien
international cite "le WM, le football total de l'Ajax Amsterdam dans
les années 70 ou encore le Barça de Cruyff dans les années 80-90".
Où pourrait-il exercer? "A Manchester United
ou à la tête de l'équipe d'Angleterre", répond l'ancien N.7 de MU, même
si prendre la succession d'Alex Ferguson "n'est pas à l'ordre du jour".
Egalement
acteur et photographe, Eric Cantona est le sélectionneur de l'équipe de
France de beach soccer qui dispute l'Euro Beach Soccer (4-6 juillet à
Tignes), puis le Mondial (17-27 juillet à Marseille).