Tiens, déjà
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Wiltord ne s'excusera pas Vendredi 8 août 2008 - 21:39
L'attaquant Sylvain Wiltord, mis à l'écart par Rennes (L1) pour ses propos tenus à l'égard de son entraîneur, ne s'excusera pas, a assuré vendredi à l'AFP le représentant de l'ex-international Fabrice Hénon-Hilaire qui a demandé
au club breton la levée de la sanction.
"Nous désirons deux choses: la levée de la sanction et que le club dise clairement ce qu'il souhaite", a expliqué l'avocat qui a fait parvenir un courrier au Stade Rennais. "S'excuser, cela signifie qu'il y a la reconnaissance publique d'une faute. Et il n'y a pas eu de faute".
Jeudi, le club avait annoncé "la mise à l'écart jusqu'à nouvel ordre" de son attaquant, sanctionné pour s'être exprimé le matin même dans l'Equipe et avoir pris position contre son entraîneur Guy Lacombe.
Le club aurait fait d'excuses publiques le préalable à une réintégration du joueur.
"+Nino+ ne s'attendait pas à cette réaction. Moi, cela m'a choqué. Son interview est mesurée, factuelle, elle n'agresse ni n'injurie personne.
Il ne cherchait pas à provoquer. On subodore que Rennes chercherait à se séparer de lui", a poursuivi Me Hénon-Hilaire.
Jeudi, à l'issue de cette décision, Wiltord s'est d'abord entretenu avec le manageur général Pierre Dréossi qui lui a conseillé de rencontrer son entraîneur, ce qu'il a fait dans la foulée.
"Lacombe parle trop", avait déclaré au quotidien sportif le buteur qui se sent désormais "dans l'obligation de partir". "A son arrivée, (...) il voulait un grand Wiltord. Il a eu un Wiltord moyen. Là où ça commence à m'énerver, c'est que ce n'est plus une question de foot. C'est devenu personnel".
"Intérêt sentimental pour Paris"
"Le coach m'a dit la semaine dernière qu'il ne comptait plus sur moi", avait encore expliqué l'attaquant. "Dès le 23 juin, on aurait dû me dire à quoi je devais m'en tenir. A la reprise, on remet les compteurs à zéro, non?"
Selon son représentant, Wiltord est "convaincu qu'il peut encore jouer au moins deux saisons en France".
"Il a toujours manifesté un intérêt sentimental pour Paris, mais il n'y a plus de contact. Il y a eu des réactions, le milieu avec tous ses intermédiaires s'agite, mais il n'y a pas de début de piste sérieuse", a-t-il poursuivi.
"A Rennes, nous avions un projet de cinq ans et il avait concédé un baisse de rémunération importante. Il est prêt à
faire d'autres efforts. Tout dépend du projet qu'on lui présentera. Si demain un club qui ne joue pas les 1ers rôles lui propose un projet semblable, cela pourrait présenter un intérêt", assure-t-il encore.
La rumeur du jour faisait état d'un intérêt du promu grenoblois pour le joueur de 34 ans revenu l'été dernier dans son club formateur en provenance de Lyon.
"Je suis convaincu que le président Saint-Sernin cherchera l'intérêt des deux parties", a conclu Me Hénon-Hilaire.
L'international aux 92 sélections a disputé 25 matches de L1 l'an passé et inscrit six buts mais son entraîneur Guy Lacombe ne l'utilisait que parcimonieusement.
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Domenech a apprécié le spectacle Samedi 9 août 2008 - 22:28
"Avec Marseille, il va y avoir des buts", a estimé samedi soir Raymond Domenech sur Orange Foot, à la mi-temps du match Rennes-Marseille, qu'il supervisait en tribune.
"Ben Arfa, il a du talent, quelque chose, mais c'est tout le potentiel offensif de Marseille qui impressionne, les défenses devront être très vigilantes", a commenté le technicien national.
Le sélectionneur a été discret concernant l'équipe de France, alors qu'il doit dévoiler mardi sa liste pour l'amical en Suède le 20 août, match de reprise des Bleus après l'Euro.
Domenech a ainsi esquivé quand une question a été posée sur Alain Boghossian, qui devrait rejoindre son staff chez les Bleus.
Interrogé sur les jeunes gardiens de talent en France, en général, il a acquiescé quand le nom de Steve Mandanda (Marseille) a été évoqué et a lui même cité Hugo Lloris (Lyon), avant d'ajouter: "Ce qui fait la différence chez les gardiens, c'est l'expérience et la maturité."
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Stade à vendre à Porto: 28 ME Vendredi 8 août 2008 - 16:36
Le stade de Bessa à Porto, siège du club du Boavista Porto, a été saisi par le fisc et mis en vente pour un montant de départ de 28,3 millions d'euros., a-t-on appris vendredi auprès de la Direction générale des impôts.
Les candidats à l'achat peuvent remettre leurs propositions avant le 20 novembre prochain, précise un communiqué
des services fiscaux portugais.
Le stade de Bessa, qui peut accueillir 30.000 spectateurs, avait été rénové à l'occasion de l'Euro-2004. Le coût des travaux s'était alors élevé à plus de 31 millions.
Avec un passif de plusieurs millions d'euros, le Boavista traverse une grave crise financière. Ses joueurs sont restés impayés plusieurs mois la saison dernière. De plus, le club a été relégué en deuxième division cette saison à la suite d'une condamnation pour "pression avérée" sur des arbitres lors de trois matches de championnat en 2003 et 2004.
Il y a quelques mois, le club de Porto avait été approché par l'entreprise Castle Shore, qui devait investir 38,5 millions d'euros. Cette solution était finalement tombée à l'eau quand l'investisseur Sergio Silva, dont le plan d'aide financière a révélé plusieurs irrégularités, a été interpellé par la police judiciaire et mis en examen pour usage de faux documents et escroquerie.