3-Voyage jusqu'en Chine
Le passage à la douane n'est pas facile. Si Alagy, Daemonarch et Seosamh passent sans problèmes, il n'en est pas de même pour Svar ; en effet, ses cheveux ont du mal à passer le détecteur de métaux et pire, quand il y arrive enfin, lappareil se met à sonner. Aussitôt, cinq douaniers se jettent sur lui et l'entraînent dans une salle à l'écart. Trente seconde plus tard, l'un d'entre eux ressort en courrant jusqu'au salon de coiffure le plus proche d'où il en revient avec une coiffeuse qui ne cesse de crier qu'elle a une petite vieille sous le casque. AME passe, puis Maynine. Sans encombre, même si la personne qui contrôlait les papiers à haussé un sourcil quand l'Agent Nono a demandé à l'Agent Maud si l'arme du douanier est chargée. Cette dernière à simplement fait passer la question. Helldoween voit se faire confisquer une douzaine de médiators qui trainent dans ses poches, histoire qu'il se retrouve coincé si l'idée lui venait d'égorger une hôtesse avec. Domi proteste. il y a un médiator Helloween de la tournée Walls Of Jericho dans le tas. Le douanier réplique que Jericho n'a rien à voir avec le fête d'Halloween. Angs et Florian poussent Helldo en avant avant qu'il ne traite son vis à vis de con. Buz passe à son tour. Puis c'est au tour d'Elric. Là, le douanier sort une douzaine de boites de calmants de son baggage à main.
- C'est quoi ça ? demande-t-il.
- J'ai arrêté de fumer, mais ça se passe mal. Y a une ordonnance au fond.
- Oh ? Ben voyons ça ! Et vous faîtes quoi s'il n'y a pas de calmants ?
- Moi ? Ben... je pète un cable. (il sort un tube de sa poche et prend trois pilulles).
- Mais les patches ?
- J'en ai cinq... Suffit pas.
- Oh ? Hé ! Y a un truc à poils dans le fond et... Aïeuh !
Le douanier retire précipitemment sa main. Le bout de l'index est en sang. Une odeur de fumée commençait à planer. Des bruits de course se faisaient entendre. Du sac émerge un museau poitu.
- Coui !
Atterrement du douanier face à ce couinement indigné. Il se penche en avant, jusqu'à ce que son regard croise celui d'un rat.
- Heu ? Monsieur ?
- Les papiers sont en règle, mais je ne peux pas faire autrement, ma copine en a peur.
- Mais... Vous ne pouvez pas prendre l'avion avec cet animal, je suis désolé.
- Voyons voyons, intervient DKP en posant un billet de 500€ sur le comptoir. Je suis certain que l'on peut s'arranger.
Au loin , on entendait un homme hurler que Didier avait intérêt à se grouiller avec la lmance à incendie. Le douanier regarde si personne ne le voit et empoche le billet. C'est facile de voir la vie en rose finalement. Svar est éjecté du bureau sur ces entrefaits. Un bigoudi était resté coincé dans la masse de ses cheveux. La coiffeuse, elle, se précipite vers le salon de coiffure qui est en feu. Une dame âgée en sort. On devine qu'il s'agit d'une dame à sa robe vu que le crâne est chauve suite à un incendie, comme le suggère les traces de brulûre. Restée trop longtemps sous le casque.
L'embarquement n'est pas pour tout de suite. Ils attendent toujours Papy. Maud, Alagy et Seosmah jouent avec le rat qui se montre d'excellente composition.
- Il s'appelle comment ? demande Maynine.
- Oh ? Ice Couine.
- Hein ?
- Comme la chanson de Within Temptation ou presque. Ce rat couine à la mort quand il entend la voix de Sharon...
- Oh. Il aime la bergamote sinon ?
Il fallait embarquer et Papy n'est toujours pas là. Grosse déception. Déjà que Michu, Rico et Maiden n'avaient pu se libérer...
La première classe, dans un avion, c'est chouette; Il y a du champagne et des sandwiches qui sont différents de ceux de la seconde. D'ailleurs, on en sert plus en seconde : ils sont tellement durs qu'on peut s'en servir pour assomer une hôtesse. Là, le pain est moelleux et la garniture n'est pas périmée. Maynine a même droit à toute la bergamote qu'elle veut.
Chaque passager dispose d'un petit écran de télévision en face de lui où il peut regarder un film. Sauf que là, DKP a arrosé Air France à hauteur de 10000 € pour que tous les choix renvoient à différentes vidéos de Manowar. Bizarrement, ce jour là, le QI des 9/10 des passagers de la première classe était remonté de 75% vu que jamais il n'y eut un aussi grand nombre de lecteurs dans la même section si l'on en croit les archives de la compagnie aérienne.
AME était assis à côté d'un moine tibétin en tenu d'apparat. Nono, charitable, décide d'engager la conversation avec lui.
- Vous savez, nous nous rendons en Chine pour soutenir votre cause.
- C'est bien gentil. Mademoiselle, pourrai-je avoir un whisky ? merci. J'ai fui le Tibet il y a des années monsieur.
L'hôtesse lui apporte son whisky. L'homme se le renverse sur les genoux. Il en commande un autre.
- ça ne servira pas à grand chose, vous savez, poursuit-il en se renversant le second whisky sur le torse. Pardon mademoiselle... Vous savez monsieur ce qu'est l'opression ?
- Ben... J'imagine pas trop, répond Nono. Je sais juste que ça doit être merdique.
L'hôtesse revient avec la bouteille, prête à remplir le verre autant de fois que nécessaire.
- Merdique est le bon mot, acquiesce le moine en renversant à nouveau le whisky. Mais voyez-vous, le coupable, c'est le capitalisme.
- Mais la Chine est communiste !
- Oui, mais ses desseins se rapporchent d'un capitalisme barbare qui ne tolère pas la corruption. C'est compliqué. Votre président y va bien parce qu'il y a des contrats en jeu, non ?
- Pas faux, admet Nono en regardant son voisin se verser le whisky sur la tête. Puis l'homme sort une pancarte sur laquelle il y a d'inscrit "Free Tibet".
- Ceci est un briquet à amadou. C'est un objet très rare de nos jours. Vous voulez bien vous décaler s'il vous plait monsieur ? Je ne voudrai pas qu'en m'immolant je vous mette le feu.
- Oh bien sûr, répond Nono.
AME se lève puis son regard croise celui de l'hôtesse, une charmante brunette. Il lui fait un clin d'oeil mais n'obtient aucun résultat. Il enlève ses lunettes de soleil et s'apprête à renouveler le geste quand les paroles du moine lui reviennent en pleine face.
- Non mais arrêtééééééééééééééééémerdeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh ! crie-t-il.
Le tibétin venait de se mettre le feu ; le whisky qui avait bien imbibé les vêtements s'est malgré tout embrasé. Mouvement de panique dans la première classe. Un stewart arrive en courrant avec un extincteur ; Nono le lui arrache des mains quand il voit que le type n'est pas capable d'enlever l'anneau de sécurité. Mais merde, c'est vrai que c'est corriace ce truc ! Il y va avec les dents, trouve le moyen de se couper le bout de la langue, mais il y est arrivé. A présent, voyons le mode d'emploi... Ah ! Viser la source du sinistre... Merde ! ça se propage aux sièges ! Et appuyer sur la manette. Hééé ! Ils n'ont pas prévenu pour le recul ! La neige carbonique macule le hublot, mais Nono parvient à redresser la sitation et à viser le moine, qui de toute manière est déjà refroidi.
- Euh... fait Nono. Je peux changer de place ?
Il était blanc comme un linge. Autour, plusieurs personnes ne cherchent même plus les sacs prévus à cet effet et vomissent copieusement. Lui-même est blanc et l'odeur de cochon grillé l'indispose. Quelques rangées plus loin, la même odeur réveil JL qui s'exclame :
- Non ? Ils servent un méchoui en première ? C'est génial !
Sur le forum, extrait :
->Metalpapy : ben ? C'est calme aujourd'hui.
->Michu : Euh...Papy, tu n'es pas dans l'avion ?
->Metalpapy :
C'était aujourd'hui ?
->Ronnie :
->Metalpapy : bon sang, je prends le premier avion pour le Darfour !L'humanitaire, c'est mon affaire !
Il était déjà parti quand Maiden arriva pour lui dire que la destination était la Chine...
(à suivre...)