ULI JON ROTH – Under A Dark Sky

Chut... Ecoutez… Il va se produire un événement hors normes.

Ecoutez… Une alarme résonne au loin… Des chœurs, somptueux, comme annonçant la fin ou la naissance d'un monde.

Des voix qui donnent des frissons, qui mettent tous les sens en alerte. Magnifiques…
On est à mi chemin d'une histoire de chevaliers à la Rhapsody et d'un opéra fantastique à la Nikolo Kotzev mais dans un "Moyen Age du futur". Une sorte de roman de sciences fiction à la Malevile. Le tout dans la plus pure tradition Rock.
C'est plein de rebondissements, d'effets de scène, de coups de théâtre. On imagine fort bien des décors qui furent un jour somptueux, des couloirs sombres et voûtés au fin fond d'un château en ruine. Une lande ravagée par la bise ou une apocalypse nucléaire.
Une mélodie triste, lyrique, passionnée, nous enveloppe d'une bourrasque troublante et grave.

Très mélodique, atmosphérique, tout est en place pour inciter au voyage et à l'inquiétude.
Voyage au travers du temps et du monde avec des passages aux sonorités puissantes, intenses, parfois orientales, parfois hispanisantes, toujours inspirées, épiques ou symphoniques, ouvragées comme un fronton de cathédrale gothique ravagé par un ouragan atomique.
Vestiges d'un autrefois.
Nous naviguons vers le pays perdu des souvenirs.
Souvenirs de beautés disparues où ombres et lumières s'entrelacent, mélange de chagrins et d'espoirs.

Il y a sous ce ciel noir des airs de l'adagio du concerto de Aranjuez de Joaquín Rodrigo mêlés au souffle d'une complainte napolitaine et à l'âme tzigane.
L'orchestration est unique. Une guitare face à un orchestre philharmonique, sans être jamais ni couverte ni trop en avant. Une juste mesure où tous les pupitres éclatent avec sensibilité et véhémence, marque indéniable de la personnalité profondément humaine, puissante et émouvante de Uli Jon Roth.

On endosse cette musique comme on s'enveloppe d'une pèlerine de voyage, avec volupté et impatience, l'esprit ouvert à la découverte d'un autre monde dès les premiers accords.

Vous l'aviez oublié mais vous avez des ailes, cachées, prêtes à l'envol, alors laissez vous porter et envolez vous. Et à la fin du dernier morceau, lorsque les notes se brisent, abruptes, inattendues, vous serez soit aspirés par le silence des cieux, soit rejetés violemment au sol. Mais dans tous les cas vous allez vivre un merveilleux voyage.


Uli Jon roth (guitare/claviers/basse/chant)
Mark Boals (chant)
Liz Vandall (chant)
Peter Ewald (chant)
Kerstin Domrös (chant)
Michael Flexig (chant)
Akasha Dawn Roth (chant)
Gwen Adams (chant )
Michael Ehre (batterie)
Nippy Noya (percussion ethnique)
Chris lowe (percussion orchestrale)

Sky Orchestra :
Jonathan Hill, Jonathan Howell, Charles Nolan, Stephen Bentley-lein, Buffy North, Haley Pomfrett, (violons)
Rachel Robson, Felix Tanner (violes)
Nick Holland, Katherine Jenkinson (violoncelles)
Lucy Shaw, Stacey Watson (contre-basse)

Sky choeurs :
Almut Wilke, Christine Borleis (sopranos)
Kertin Domrös, Sabine Fiedler, Liz Vandall (altos)
Peter Ewald, markus Roth, Mark Boals (tenors)
Joachim Fiedler, Jörg Borleis, Michael Flexig (baritones)
Burkhard Kosche (basse)

L'album se fait gentillement démonté dans Rock Hard (même s'il obtient la moyenne malgré tout ) et visiblement ne doit sa chro que par le passé de l'ex-Scorpions car l'album n'est pas à classer dans le métal (encore moins qu'un Blackmore's Night par exemple)

Helld (-|-) ween a écrit:

L'album se fait gentillement démonté dans Rock Hard (même s'il obtient la moyenne malgré tout ) et visiblement ne doit sa chro que par le passé de l'ex-Scorpions car l'album n'est pas à classer dans le métal (encore moins qu'un Blackmore's Night par exemple)

Gentiment c'est mieux.
et donc l'album a aussi un 8/10 je présume!

Si je marque qu'il a la moyenne tu en déduits quoi

quand tu as 12/20 tu as la moyenne aussi non?

Bon, il a 5/10 en fait.

Non 8/10 c'est la moyenne chez Rock Hard

Tsss... M'en fiche des moyennes. Moi j'aime.

fredouille a écrit:

quand tu as 12/20 tu as la moyenne aussi non?

Non c'est au-dessus de la moyenne

Une grosse bouse!!!
Vive Ritchie

J'avoue l'avoir écouté et en être ressortie un peu crever.

Ca part dans tout les sens, des influences médiéval - latine - oriental - des chants latin - du prog, le tout joyeusement mélangé et comme cela toutes les chansons...

Passé deux morceaux je suis obligé de faire une pose.

En tout cas il y a clairement des idées et de l'inspiration. Mais l'investissement pour se passer l'album en entier dans une soirée n'est possible qu'avec consommation de psychotrope.

Maiden a écrit:

J'avoue l'avoir écouté et en être ressortie un peu crever.

Hummmmmmmm, début de crise de DkPitte

Fais gaffe Arnaud, t'en sors jamais vivant

Maiden a écrit:

des influences médiéval - latine - oriental - des chants latin - du prog, le tout joyeusement mélangé et comme cela toutes les chansons...

Là ça me donne envie, je vais écouter ça.

Maiden a écrit:

Passé deux morceaux je suis obligé de faire une pose.

Espèce de wimp

Maiden a écrit:

Mais l'investissement pour se passer l'album en entier dans une soirée n'est possible qu'avec consommation de psychotrope.

La bergamote c'est bon !

Après une écoute, je peux pas dire que j'ai spécialement accroché, mlais y'a quand même des trucs intéressants, ça mérite au moins une autre écoute.