Excellentes photos les gars.
Excellente prose Maud!
Très heureux de ma journée avec vous les gars-les filles. Un signe?: gros spleen le lendemain, qui dure d'ailleurs toujours.
Bisouilles à vous.
J'ai posté les photos à l'arrache mais je n'ai pas fait de CR sur les groupes vus le vendredi...
Nashville PussyDu rock graisseux avé la patate qui se boit comme du p'tit lait (hem, enfin façon de parler). Le chanteur ferait mieux de laisser les nanas chanter. Plaisant pour commencer.
Papa RoachComme le/la Red Bull, de l'esbroufe pour les jeunes. Nerveux, propre sur eux mais ça ne vaut pas la bière même (et surtout) chaude.
WASPPremière claque.
A l'image des lives immortalisés sur support commercial, je m'attendais à quelque chose de poussif et de mou.
Et bien, le rock électrique infernal et incarné a plus d'un tour dans son sac: puissant, faisant la part belle aux hits et surtout à The Crimson Idol, on tient un Blackie en pleine forme et en grande voix.
L'ambiance est posée et les fans déchainés.
Première larmichette à l'écoute de "l'intro tronçonneuse"... Etonnant.
DownEcouter de loin mais l'ère Pantera semble loin.
Brouillon rythmiquement et Anselmo en fait trop que ce soit physiquement ou avec sa voix dite du "cochon".
Bref, comme sur album, je n'accroche pas.
AnthraxDeuxième claque et bordel, quelle claque!!!
Comme pour WASP, le groupe fait la part belle aux anciens titres, témoins de leur gloire passée.
Rythmiquement, c'est invincible, inattaquable. Un métronome sous acide vieux de plus de 20 ans, il faut dire.
Le nouveau chanteur, clone d'Anselmo niveau voix justement, assure. Un peu jeune, manque de folie mais c'est pro.
Le gratteux soliste est un poil en retrait niveau son mais ça dépote, ça s'agite dans tous les sens comme à la grande époque, la modernité en plus ('tain Charlie Benante et ses plans de ouf!
)
Groupe en feu et ambiance de feu.
Heaven and HellPas aimé l'album, pas aimé la prestation.
Hormis Dio, on ne sent pas (plus?) les (grands) mecs habités... Droit comme un I, c'est posé sur scène, religieux dans la fosse, mais on s'ennuie.
Reste les titres phares du Sabbath: vu de loin, pas mal.
Saint VitusNono va en parler mieux que moi. LE PUTAIN DE GROUPE!!!!
...de merde.
Non, sérieusement, autant d'effets dans le gratte, autant de rythmes léthargiques, autant de choses paraissant forcées pour donner l'illusion de... (quoi déjà???). Et je ne parle pas des riffs déjà entendus à une note près... pas mon truc quoi.
Mais, visiblement, cela a plu à beaucoup de gens. Tant mieux donc, il faut de tout pour faire un monde, dixit Arnold...
Mötley CrüeLes rois.
Dès l'intro Kickstartée, tu pleures.
Alors oui, le show sera court, les transitions un peu longuettes et Mick Mars de plus en plus marqué, touché par sa spondylarthrite (ce qui ne l'empêche pas de taquiner le sautillant Tommy Lee quand ce dernier arrive à se stabiliser derrière ses fûts), mais bordel, ze Crüe enquille les titres légendaires avec une puissance de feu touchant directement nos âmes métalleuses.
Les 4 fantastiques quoi.
Vince Neil drague et excite la foule avec force et conviction, à coup de testostérone et d'oestrogène mêlée
Nikki Sixx, animal et imperturbable, provoque et crache son vénin.
Mick, au doigt de fée, n'a pas son pareil pour transformer le plomb en or, le blues en métal, l'émotion en musique (à moins que ce soit le contraire): bref, un grand guitariste malgré ce que l'on peut dire.
Enfin, Tommy, un sacré personnage, une vraie pile nucléaire: le moteur du groupe - le nectar des dieux.
Géant.