Des sites pour financer les artistes et partager leurs gainsComme Sellaband outre-Rhin, deux sites francais proposent aux internautes de produire l'album de leurs artistes préférés. Un troisième décline le concept de façon ludique.
Julie de Meslon , 01net., le 21/11/2007 à 18h15
La crise du disque et l'influence du buzz Internet sur la carrière des artistes ont donné la même idée à de jeunes entrepreneurs du Web : proposer aux internautes de financer eux-mêmes les artistes qu'ils aiment pour les aider à produire un album. Ainsi, en l'espace d'un mois, trois sites français exploitant ce concept ont été créés. Le dernier d'entre eux, MyMajorCompany.com ouvrira ses portes dans les prochains jours.
Tout comme Spidart.com, lancé le 18 octobre dernier, MyMajorCompany présentera un catalogue de jeunes artistes en quête de notoriété, et proposera aux internautes de prendre des parts dans la production de leurs albums. Avant de choisir leur « poulain », les producteurs en herbe pourront écouter gratuitement quelques morceaux, lire les biographies et échanger avec les artistes eux-mêmes. Puis, ils pourront acheter une ou plusieurs parts, à raison de 10 euros chacune. Dès qu'un artiste atteint 70 000 euros de contributions (50 000 euros chez Spidart), son album est réalisé, diffusé et promu par l'équipe de MyMajorCompany. Actuellement, l'artiste le plus soutenu sur Spidart, Aioia, cumule plus de 1 900 euros d'investissement.
En tant que co-investisseurs, les internautes auraient un droit de regard sur certains aspects du projet, comme le choix de la pochette du disque, assure le site. Mais ils auront surtout le droit de se partager 30 % des revenus des ventes (en fonction de leur nombre de parts), le reste étant réparti entre l'artiste (20 %), MyMajorCompany (15 %) et le distributeur de l'album (35 %). Chez Spidart, internautes et artistes récupèrent chacun 35 % du gâteau et Spidart 30 %.
Dénicher le futur Kamini
Mais que les internautes attirés par l'appât du gain passent leur chemin : même en ayant investi 1 000 euros sur un artiste, ils ne récupéreront, par exemple, que 5 centimes par exemplaire vendu pour un album fixé à 12 euros, par l'intermédiaire de MyMajorCompany. Il faut donc croiser les doigts pour tomber sur le futur Kamini. Le concept, développé depuis un an par le site allemand Sellaband, est surtout une manière d'adhérer à une certaine philosophie. « C'est d'abord un projet passion, avec une motivation affective », résume Nicolas Claramond, fondateur de Spidart.
Le procédé est cependant difficilement adaptable à la législation française : il pourrait être assimilé à de l'appel public à épargne, ce qui est très encadré par la loi. Spidart affirme avoir trouvé le moyen de contourner légalement cet écueil, avec l'aide de ses avocats, sans vouloir donner de détails.
Selon Nicolas Claramond, les internautes toucheront leurs gains pendant deux ans à partir du début de la distribution de l'album. A noter qu'ils ne signeront aucun contrat papier avec le site ou avec les artistes. En revanche, leur mise de départ est immédiatement débitée par Spidart. Elle pourra être déplacée d'un artiste à l'autre tant que les 50 000 euros ne sont pas atteints.
Zikpot : jouer ses artistes à la BourseRebuté par la complexité juridique des sites de production collective, les fondateurs de Zikpot.fr ont décliné le concept de manière originale. Testé depuis un an mais lancé officiellement le 16 novembre, le site propose une parodie de Bourse, où des artistes sont cotés grâce aux mises virtuelles des internautes.
Lors de leur inscription, ces derniers reçoivent un compte de 500 i$, la monnaie virtuelle de Zikpot, à placer sur des artistes connus ou inconnus. Pour faire grimper la cote de leurs chouchous, ils peuvent aussi voter pour eux (notamment par SMS surtaxés), les recommander à d'autres internautes, etc. Comme à la Bourse, ils peuvent revendre leurs parts depuis leur portefeuille et gagner encore plus de i$. Leur pactole est virtuel, mais il peut se transformer en vrais cadeaux, par exemple un iPod Shuffle (5 000 i$).
Quant aux artistes, ils peuvent aussi gagner des cadeaux bien pensés, comme un pack Promo (budget publicitaire pour faire parler d'eux sur Google, bannières publicitaires, buzz sur des blogs...) ou un pack Diffusion (participation à une compilation vendue sur Zikpot, diffusion sur des radios, etc.). « Nous sommes aussi en train de monter des partenariats pour leur offrir des enregistrements en studio », souligne Yonathan Malet, co-fondateur de Zikpot. Et tout cela est financé par la publicité sur le site, et les SMS des boursicoteurs.
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Le SP3 de Windows XP dans les mains de 15 000 testeursMicrosoft a diffusé la « Release candidate » de Windows XP Service Pack 3 auprès de sa communauté de bêta-testeurs. Sa version finale est prévue pour le premier semestre 2008.
La rédaction , 01net., le 21/11/2007 à 16h55
Repoussé pour laisser le champ libre à Vista, le lancement du Service Pack 3 de Windows XP aura bien lieu au cours du premier semestre 2008, a confirmé Microsoft. Et ce calendrier devrait être tenu, puisqu'une Release candidate de Windows XP SP3 (version quasi finale) a été diffusée la semaine dernière auprès de 15 000 bêta-testeurs.
Elle sera jetée en pâture un peu plus tard aux testeurs lambda. Attendu pour le premier trimestre 2008, le Service Pack 1 de Windows Vista, également en bêta-test, pourrait donc être lancé avant le SP3 de son prédécesseur.
IE 7 intégré au SP3
Windows XP n'avait pas connu de grosse mise à jour depuis 2004 et le SP2. Ce dernier allait bien au-delà de la simple collection de correctifs puisqu'il introduisait de nouvelles fonctions de sécurité au coeur même du système d'exploitation.
Le SP3, lui, se contentera de réunir les mises à jour déjà diffusées via Windows update. Il devrait combler de nombreuses lacunes en matière de stabilité et de sécurité, mais aussi intégrer des logiciels maison comme Internet Explorer 7..
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TF1, M6 et France 2 en HD sur la TNT mi-2008Ces trois chaînes seront les premières à diffuser des programmes en HD sur la télévision numérique terrestre. Le CSA va lancer d'autres appels d'offre en fin d'année et début 2008.
Guillaume Deleurence , 01net., le 21/11/2007 à 15h55
La haute définition sur la télévision numérique terrestre (TNT) prend forme. Hier, mardi 20 novembre, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé d'attribuer deux canaux aux chaînes TF1 et M6 pour diffuser des programmes en HD. Elles devront être « en mesure d'émettre au printemps 2008 ». Ce sera aussi le cas de France 2, pour laquelle le gouvernement a « fait usage de son droit de réservation ».
Quatre dossiers avaient été déposés en août dernier suite à l'appel d'offre pour les deux canaux à pourvoir : ceux de TF1 et M6, donc, ainsi que ceux du groupe AB (NT1, RTL9, TMC) et de Canal .
Le choix du Conseil s'est porté sur « deux chaînes gratuites, dont les programmes en haute définition seront ainsi accessibles au plus grand nombre ». Ont été aussi pris en compte les engagements de ces groupes en matière de HD réelle (c'est à dire des programmes tournés directement en HD). « TF1 et M6 s'engagent à diffuser respectivement 100 % et 80 % de leurs programmes en haute définition entre 16 heures et minuit au plus tard en 2012 », précise le CSA.
L'appel à candidature pour ces deux canaux indiquait que les programmes en haute définition réelle devront représenter, en moyenne hebdomadaire, au moins 25 % des contenus diffusés entre 16 et 24 heures. Ce taux devra atteindre 30 % en 2009.
Huit chaînes HD d'ici fin 2008
Le gendarme de l'audiovisuel a fixé le cadre des autres chantiers en matière de HD sur la TNT. Avant la fin de 2007, il procèdera « à une révision du barème de la bande passante allouée aux chaînes hertziennes diffusées selon la norme Mpeg-4 », pour tenir compte des gains de compression de cette technologie retenue pour la haute définition sur la TNT.
De fait, « une ressource sera ainsi libérée pour la diffusion d'une chaîne supplémentaire en haute définition ». Dès lors, un autre appel à candidature sera lancé pour qu'une chaîne payante de la TNT diffusée en simple définition soit convertie en haute définition. Puis, début 2008, le CSA démarrera une autre procédure, « pour trois chaînes supplémentaires sur des fréquences audiovisuelles actuellement disponibles dans plusieurs grandes villes », sans plus de précision.
Au total, si le calendrier est respecté, le paysage audiovisuel français s'enrichir de huit chaînes en haute définition sur la TNT d'ici à la fin de 2008. Pour pouvoir en profiter, les foyers qui se sont convertis à la télévision numérique terrestre devront évidemment posséder un téléviseur estampillé HD Ready ou Full HD, mais surtout un tuner TNT compatible Mpeg-4... Problème : la plupart des téléviseurs plats vendus avec un décodeur TNT intégré aujourd'hui ne sont compatibles qu'avec le Mpeg-2, excepté quelques rares modèles haut de gamme. Les téléspectateurs friands de belles images devront donc peut-être engager des frais suplémentaires pour y goûter.
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Universal ne veut pas être accusé de piratage à cause de Nine Inch NailsArnaud Devillard , 01net., le 21/11/2007 à 12h35
Nine Inch Nails n'en finit pas d'embarrasser Universal. Après un méli-mélo lié à la stratégie marketing du groupe où la maison de disques s'était un peu ridiculisée, Nine Inch Nails (NIN) annonce la sortie d'une compilation, Y34RZ3R0R3M1X3D. Elle est constituée de remixes réalisés par d'autres (notamment des fans) à partir des titres du dernier album de NIN, Year Zero. Le disque inclut également les masters, c'est-à-dire toutes les pistes utilisées pour chaque chanson.
Comme il l'explique sur son site Internet, nin.com, le groupe a en effet obtenu de la major, il y a quelques années, de pouvoir utiliser comme bon lui semble ses masters. Suite logique de la démarche, NIN souhaitait mettre les remixes de ses chansons sur nin.com, hébergé par Universal. Or, depuis, YouTube, MySpace et consorts sont passés par là. Universal est en conflit juridique avec les deux. Et n'a qu'une peur : que les remixes incluent non seulement des pistes de NIN, mais aussi celles d'autres artistes, utilisées illégalement.
Pas question donc de les héberger sur le site, au risque d'être accusé de faire comme YouTube. Cela pourrait jouer en la défaveur de la major au dans un procès. Sauf qu'Universal ne peut pas interdire à NIN de publier les remixes. Alors le label a eu une idée : que NIN les héberge lui-même sur un autre site. Et endosse la responsabilité juridique en cas de violation de droit d'auteur ! C'est beau comme un cours d'initiation au droit
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25 millions de contribuables britanniques menacés de piratage bancaireL'administration fiscale a égaré deux CD contenant les données personnelles de plus de sept millions de foyers anglais.
La rédaction (avec Reuters) , 01net., le 21/11/2007 à 12h01
Des données collectées auprès de la moitié de la population britannique ont été égarées par les autorités fiscales, a reconnu mardi 20 novembre 2007 le ministre des Finances, Alistair Darling. Le Parti conservateur a aussitôt accusé le Premier ministre Gordon Brown d'avoir exposé 25 millions de citoyens à la fraude bancaire et à l'usurpation d'identité.
Alistair Darling a jugé qu'il s'agissait d'une « erreur grave » de la part de l'administration fiscale (Her Majesty's Revenue and Customs, HMRC), dont le président Paul Gray, a dû démissionner. Ses services avaient déjà été mis en cause dans deux autres affaires du même type.
Pas de mot de passe !
Selon le ministre, qui s'est expliqué à la Chambre des communes, deux disques contenant des informations au sujet de 25 millions de personnes ont disparu après avoir été confiés à la société néerlandaise de messagerie TNT NV, avec laquelle opère l'administration fiscale. Au total, selon le quotidien britannique The Guardian, ce sont 7,25 millions de foyers qui sont concernés. Parmi les données sensibles égarées figurent notamment les dates de naissance des membres de la famille, leurs adresses, leurs numéros de compte en banque et de sécurité sociale. Le ministre précise au quotidien que les données contenues sur le CD sont cryptées mais que leur accès n'est pas protégé par un mot de passe.
Une enquête de police est en cours, mais rien n'indique pour l'heure qu'une quelconque infraction ait été commise, a-t-il souligné. Déjà mis en cause après les déboires de la banque Northern Rock, victime en septembre de la crise américaine des subprimes, le ministre a assuré que les informations égarées étaient insuffisantes pour accéder aux comptes bancaires des contribuables concernés. Il les a néanmoins invités à la vigilance.