Apéro'Land 2013.

Apéro’Land 2013

Comme chaque année nous avons cherché un nom pour notre réunion au ranch.

Moi j’aimais bien « Baby’Land » puisqu’on allait y voir arriver, au bout de 12 ans,  le premier bébé né dans ce groupe d’amis du net.
Mais enfin de compte, soyons réalistes, vu que l’activité principale au ranch est le levé de coude, très honnêtement cette année aura été « Apero’ Land ».  

Non mais la bière au biberon... Sont malades j'vous dis moi.    



S’y sont retrouvés les vieux habitués, du nord de la France, Lille et Dunkerque,  de Suisse, de Renne, de Montbéliard, de Limoge, de Niort, de Pau, du village à 2 km ou de Réalmont à 15 et y sont venu pour la première fois de la famille du coin et un limougeaud adoptés à l’unanimité.



L’habitude est de prévoir tout un tas d’activités, de promettre de se bouger le cul… « Si si cette fois ci on ne farniente pas ! »
Bref, nous avons mangé, bu, joué et pris l’apéro.  

Un vrai tripot ce ranch ! Ça jouait dans tous les coins. Jungle Speed... Bang... Belote...

Ah si tout de même ! Il y a eu une mini expédition dans un zoo à quelques km de la maison dont les chevelus sont rentrés ravis et … assoiffés. Apéro !




Et un concours de « langeage » de bébé qui nous a bien fait rire.

Au fil des ans je vois les activités devenir plus sages, les baignades plus tranquilles et les siestes plus longues.
Figurez vous que pour la première fois depuis 12 ans nous avons même pris les repas à des heures quasi normales ! Un bébé et un cowboy dans les parages ça vous transforme des chevelus indisciplinés en vacanciers pépères. 
Enfin pépères... pépères... Nous avons tout de même été fidèles au rituel du sacrifice de l'innocent agneau en bons métalleux assoiffés de sang.



(Pâtisserie extraordinaire apportée par Silk. )


 Cette année j’ai entrepris une étude d’une importance vitale...
« L’origine du flux migratoire du métalleux au ranch ».

Force est de constater qu’il se produit un phénomène étrange dès que la horde de chevelus débarque dans le Tarn profond.

Le métalleux ne supporte pas la solitude. Je dirais même plus, il aime la promiscuité.
(Franchement, s’entasser à 23 pendant 10 jours dans une maison conçue pour une famille moyenne...
 faut être un peu tin’boule non… ?   )
Le chevelu attire le chevelu. Que le premier écoute de la musique sur la terrasse le deuxième se joint aussitôt à lui pour partager le rite sacré du secouage de tignasse.

A savoir que le chevelu peut tout à fait n’être chevelu que dans son imagination. Un chauve headbang tout aussi bien qu’un capillo-pourvu.
Bientôt rejoints par d’autres métalleux tout aussi agités de la cafetière jusqu’à ce qu’un illuminé (ou plus simplement un plus sujet  que les autres au mal de tête) décide d’aller au bureau.
Flux migratoire !

Tout le monde se retrouve au bureau devant les ordinateurs.
Il fait nettement plus chaud à l’étage qu’au rez-de-chaussée, ça fait soif, un prend l’initiative d’aller se désaltérer.

Flux migratoire vers l’apéro !  

Chaque activité peut ainsi être ponctuée d’un flux migratoire.
J’en tiens pour preuve la file d’attente devant la porte de la salle de bain et des toilettes.

Il n’y aura pas assez de pain pour midi. Flux migratoire de 4 voitures vers le village pour rapporter une flute (et y boire l’apéro).

Il fait faim... si on épluchait des patates… Flux migratoire vers la cuisine.

Le cowboy a un boulot à terminer au jardin. Flux migratoire ! (merci les amis  ).

J’adore cette ambiance, je m’y glisse avec bonheur chaque été, c’est la famille choisie que je mélange à ma famille de sang.  
Je ne peux trouver meilleure description de cette ambiance que celle donnée par l’un de ces joyeux estivants :


« Tant que l'on n'a pas vécu une fois cette auberge espagnole made in internet, difficile de comprendre à quel point le fait de venir suffit à son bonheur. Les activités peuvent être un plus mais l'essentiel est ailleurs. Les ronflements, les taquineries, les disparitions à l'ordi ou à la sieste, les réapparitions à la sortie de la douche ou à l'heure de l'apéro, les âges variés, les accents mélangés, les débats vains et les rires faciles... tout concourt à la création d'un temps suspendu qui, plus que le parfum des vacances, vaporise l'essence même de l'être dans le tissu des relations et l'enchevêtrement des libertés de chacun. L'after n'existe pas, il est autre chose pour patienter... »

(Je rajoute des photos dès que ma connexion arrête de ramer...  )

Je suis toujours épaté de lire le résumé de ces quelques jours passé entre vous, année après année. Bravo Maudinette !!  

Tu vas voir le flux migratoire qui va débarquer dans 2 jours!!!