Nombre de messages : 25898 Age : 49 Localisation : www.rue des Boulets.con Date d'inscription : 15/11/2008
Sujet: Halford - Resurrection (2000) Ven 17 Avr - 9:44
Halford - Resurrection (2000)
Il est amusant de noter que les deux vocalistes Rob Halford et Bruce Dickinson des deux groupes anglais les plus emblématiques du Metal (respectivement, Judas Priest et Iron Maiden) ont quitté leur groupe à la même période et l’ont réintégré avec un délais de seulement 4 ans de différence (sur une carrière de plus de 40 ans, 4 années ne sont pas grand chose). Le plus intéressant est de constater que tous deux, après des errances musicales un peu bancales (il faut le dire), ont renoué avec le style qui les avait élevé au rang de mythe avant leur retour dans leur groupe. Ainsi, Bruce Dickinson après un « balls to Picasso » plus teinté Rock-Hard et un « Skunkwork » alternatif, revenait avec Adrian Smith (ex guitariste de Maiden) et un certain Roy Z (Tribes of gypsies) à la guitare et production a ses côtés pour proposer un excellent « accident of birth ». Rob, lui après avoir mis fin à son groupe de Hardcore Metal, Fight, sortait un album typé indus, sous le patronyme de Two et laissait ses fans très dubitatifs avant de revenir sous le nom de Halford avec ce « Resurrection ». Et les similitudes continuent, puisque, c’est également Roy Z, qui produit cet album et que Bruce Dickinson vient pousser la chansonnette sur un morceau dont je reparlerai plus bas.
Sa pochette « cliché » annonçait la couleur. Rob, était de retour...en tant que porteur de la bonne parole Heavy Metal... Et dès le morceau titre qui ouvre l’album, le doute n’est pas permis, du Heavy pur jus qui nous ramenait à la grande période painkillesque de Judas Priest avec guitares sous accordées en prime pour sonner très actuel. Ici on retrouve un Rob Halford inspiré et survitaminé. « Resurrection », donc, qui ouvre l’album vous rentre dans le lard, sans concession, pour vous diriger ensuite vers un « made in hell », moins brutal mais puissant avec un phrasé rapide et vocalement plus grave et qui pourrait faire office d’hymne. Arrive un petit ventre mou avec « locked & loaded » et « night fall » qui sans êtres mauvais sonnent un peu plus datés et moins inspirés, refrains faciles guitares plus old school (pour le deuxième) qui pourra néanmoins ravir les fans du Priest 80´s. Voilà à quoi, nous sommes mangés sur le début de ce disque. « Resurrection » alterne, morceaux rapides, rentre dedans et actuels et titres plus mélodiques voir passéistes, où traditionnels (a vous de choisir). L’ami Rob a bien fait les choses pour rassembler un max de ses fans pendant que ses ex compagnons galèrent avec son remplaçant, qui si il s’en sort bien vocalement, n’a pas l’aura de celui qu’on surnomme le Metal God! On trouvera des pépites extraordinaires tout au long des 14 morceaux (16 pour la version digitale) comme le sombre « silent scream » qui débute en ballade avant une accélération brutale pour revenir sur le schéma de départ. Des morceaux aux allures de tube, il y’en a sous toutes les formes: les mid tempo « slow down », « Twist »...les plus rapides « Cyberworld », « Hell’s last survivor »... Du côté zikos, ça envoie du lourd, aux guitares avec Mike Lachman (Damage plan) et Metal Mike Chlasciak (Sebastian Bach) et à la batterie avec Jason Jarzombeck (Sebastian Bach, Fate warning...). Roy Z participant également aux guitares, il produit l’album avec sa patte, à savoir son de guitares respectueux mais toujours moderne. On en vient, en parlant de gros son, au petit évènement de cet album, a savoir la rencontre de deux monuments du Metal... Bruce Dickinson vient rejoindre Rob au chant sur un titre, « the one you love to hate » qui si il ne s’avère pas être le meilleur morceau de l’album reste une pièce de choix. Un titre assez lourd, ou les deux voix se complètent à merveille... hurlements à la « va s’y que je pousse plus fort que toi » et du riff qui déboîte (c’est le cas sur une grande partie de l’album). A part quelques morceaux un peu faciles, la quasi-totalité de l’album est d’une qualité certaine et représente une excellente carte de visite au style musical. Un album garni (un poil trop, j’aurai viré 2 ou 3 titres et on aurait eu la perfection) qui a ravi les fans de Priest en son temps avant un retour au bercail (plus discutable vu la qualité de certains albums) du Metal God au sein du groupe qui lui a permis d’asseoir sa réputation.
15/20
lynott Metal Warrior
Nombre de messages : 3981 Age : 54 Localisation : Parti vivre au Québec Date d'inscription : 25/08/2010
On trouvera des pépites extraordinaires tout au long des 14 morceaux (16 pour la version digitale)
Marrant, je ne sais pas quelle version tu as mais moi je l'ai acheté à sa sortie dans une édition limitée Box Set, avec le CD régulier à l'intérieur, une carte de la pochette d'album et un poster. Et j'ai 12 titres ( ce qui suffit bien ! )
Sur la version japonaise (la mienne donc même si j’avais prêté le cd et que je ne l’ai jamais récupéré...) tu as sad wings et Hell’s last survivor en plus.
Sur la version digitale tu as encore en plus: god bringer of death et fetisch.
Vaijuju Metal Machine
Nombre de messages : 12278 Age : 59 Localisation : CAEN Date d'inscription : 07/07/2011
le truc qui m'a toujours énervé c'est les bonus différents sur les différents supports Pour les Japonais , rien à dire , ça toujours été ! mais si maintenant ça arrive sur les plateformes digitales ... des fois c'est sur le support vinyl ..
Helld (-|-) ween Keeper of Helloween
Nombre de messages : 72826 Age : 55 Localisation : Pumpkins Garden Date d'inscription : 03/10/2007
Par rapport aux merdes sorti par Rob a la fin des 90s, le deuxième fight et Two qui ne vaut rien pour moi - Ressurection au moins fait plaisir, on retrouve un album digne de Judas. Dommage que le Live insurrection soit faux sur toute la ligne - limite le bootleg de Stuttgart est quand meme mieux.