J'étais au Pukkelpop pour mon premier concert des 4 Horsemen...quelle giffle! Enorme en tout point...sauf sur cyanide. La setlist était quand même quelque peu différente que celle d'Arras.
Creeping Death
Fuel
Wherever I May Roam
Haverster Of Sorrow
The UnforgivenCyanide
...And Justice For All
No Remorse
Fade To Black
Master Of Puppets
Damage IncNothing Else Matters
Sad But True
One
Enter Sandman
- - - - -
Die Die My Darling
MotorbreathSeek And Destroy
- Ad Metal Eternam a écrit:
- Il y a également un article élogieux dans le quotidien Aujourd'hui (=Le Parisien), avec comme titre: "Metallica a retourné Arras"
Arras (Pas-de-Calais), jeudi soir. Au milieu
d’un écrin baroque, une masse noire et velue. Jeudi soir, la
Grand-Place d’Arras, coquette esplanade encerclée de façades flamandes,
accueillait Metallica, le groupe californien aux 100 millions d’albums
écoulés depuis 1981. Dès la fin d’après-midi, des cohortes en
tee-shirts noirs, crânes rasés ou la tignasse broussailleuse,
arpentaient le pavé, éclaboussés par les gerbes de décibels de Gojira
et Within Temptation, les groupes métalleux et gothiques venus en guise
d’apéritif.
Malgré le prix d’accès (79 €) , quelque 26 000
fans se massaient dans la fosse, aux fenêtres, sur les toits… Ou autour
d’un trottoir transformé en urinoir géant.
Une énergie bulldozer
De
15 à 50 ans, tous sont venus pour le groupe mythique qui a révolutionné
le heavy metal en accélérant le rythme et en montant le volume. « C’est
grâce à Metallica que j’ai commencé la gratte il y a dix ans », raconte
Fred, 29 ans, aujourd’hui chanteur dans une formation baptisée Wild
Karnivor.
Si tous les spectateurs évoquent avec enthousiasme les
albums originels, peu témoignent d’une réelle curiosité pour « Death
Magnetic », le nouvel opus, qui sortira le 12 septembre (Mercury). « Je
ne suis pas fan des disques récents, qui sont moins brutaux, plus
formatés », explique ainsi Jérôme, Lillois de 28 ans.
A 21 h 40,
sur les notes de « The Ecstasy of Gold » d’Ennio Morricone (extrait du
« Bon, la Brute et le Truand »), les quatre gaillards entrent en scène.
Déclenchant immédiatement une forêt de mains levées, des nuées de
hurlements rauques et des évacuations par dizaines de fans échauffés.
Dès le premier titre (« Creeping Death »), le charisme des deux leaders
explose : tandis que le batteur, Lars Ulrich, cabot grimaçant, frappe
son instrument comme plâtre, le chanteur, James Hetfield, avec sa
gueule de motard balafré, galvanise la foule de ses riffs au marteau.
Pendant
plus de deux heures, le quatuor sert avec une énergie bulldozer des
morceaux du passé, essentiellement puisés dans les disques « Kill’Em
All » (1983), « Ride the Lightning » (1984) et « Master of Puppets »
(1986). Passant sous silence ses trois derniers albums, Metallica ne
divulguera qu’un nouveau titre, le brutal mais percutant « Cyanide »,
sur le suicide. Vers 23 heures, il offrira l’inévitable slow, « Nothing
Else Matters », permettant aux plus tatoués de dévoiler leur côté fleur
bleue.
Le groupe quitte la scène une demi-heure plus tard sous
les ovations et une avalanche de superlatifs. « Jouissif », « puissant
», « terrible », « hallucinant »… : Christophe, Daniel et Olivier,
Mosellans de 37, 40 et 30 ans, sont à cours de mots pour exprimer leur
euphorie. « Ils nous ont collé les yeux au fond des trous ! » résume
Joël, 33 ans. A mesure que la place se vide, des centaines de
spectateurs rejoignent leur lit improvisé dans une voiture, sous un
porche ou sur la place de la Gare… Histoire de terminer cette soirée
très métal de façon rock’n’roll.
Le Parisien