C'est parti:
Le grand rendez-vous était sonné encore une fois pour les nostalgiques de la région pour aller assister à une soirée "tribut-band" (ou presque) et surtout pour se remémorer certains grands classiques du monde du métal.
D'ailleurs, ça m'a permis de revor d'ancien potes de bahuts dont certains que je n'avais pas vu depuis 20 ans!!!
Et cette fois encore, il y a foule et le BBC affiche quasiment complet.
Certes la salle est petite mais on est plus serré qu'à l'Elysée Montmartre pour le Hellish Rock du dimanche 6 et c'est déjà énorme pour une région qui fait la part belle à la variétoche.
DESILLUSION a le redoutable honneur (encore une fois) d'ouvrir les hostilités.
C'est d'ailleurs le seul combo qui n'est pas un tribute-band habituel mais ce soir les boys ont décidé de ne jouer que des reprises.
On commence par un titre qui vous rappelle tout de suite de bon souvenir: Metal Heart.
Aussitôt la foule chante l'intro et le reste du titre dans la foulée solo compris.
Jimmy est particulièrement en forme ce soir (comme toujours en fait), bouge toujours autant et va au devant de la foule.
Bref, même s'il s'agit de reprises, le groupe est fidèle à lui même.
Les gratteux (Séb & Félix) sont bien concentrés sur leurs parties et s'appliquent à reproduire le plus fidélement possible les titres.
Le son est déjà très bon et le light show correct ce qui favorise à donner une bonne ambiance dans la salle.
La foule participe très bien et les titres proposés sont des classiques: Breaking The Law, Mr Crowley, Bark At The Moon...etc...etc...
On a même droit à un intermède sous forme d'un vieux titre rock des 60's.
Une petite récréation qui dérange nullement l'assemblée.
Cerise sur le gâteau (enfin je le savais depuis une semaine mais j'attendais ça avec impatience) le groupe se fend d'un Future World de derrière les fagots.
Et putain que ça fait plaisir de voir encore une fois le public reprendre ça à se péter le gosier
Seule ombre au tableau sur cette reprise, Jimmy semble avoir atteint les limites de sa capacité à monter vocalement.
On sent que ça tire et qu'on arrive en bout à chaque fois (il me l'avouera à la fin du show que c'est difficile pour lui).
Puis que serait un concert de Désillusion sans la sacro-sainte reprise de Vulcain: Rock N Roll Secours.
Ca permet d'ailleurs à Jimmy de pouvoir soufler un peu et à Yvon de faire le show en échangeant les postes.
Puis vient le moment du rappel avec en guise de dessert, un antisocial qui fait mouche.
Un bon show et un groupe toujours autant apprécié.
COVERSLAVE:
Découverte de la soirée pour beaucoup de monde puisque le groupe pourtant voisin de département s'est rarement produit dans le coin.
Maintenant plus de véritable surprise, on sait qu'on va manger du Maiden pendant tout le set.
Bien que je ne me souvienne pas du titre d'ouverture du set, ça démarre sur les chapeaux de roues.
Le groupe semble jouer avec grand plaisir et facilement les titres.
La première chose qui impressionne le plus chez ce groupe, est la performance vocale du chanteur. Même timbre et mimique quasi-identique à Dickinson. On ferme les yeux et on a presque l'impression d'entendre l'original à peu de choses prêt.
Ensuite il y a le son des grattes qui semble tout droit sorti de l'ère Powerslave, ainsi que la batterie qui doit être la copie quasi-parfaite du matos de Nycko. D'ailleurs on ne voit même pas le gars qui joue derrière tellement il y en a partout
Puis vient le bassiste. Un rôle bien important au sein de l'original et ici retranscrit par un jeune jouant avec une certaine décontraction les parties de mister Harris.
Ce gars là a une excellente présence scénique, arrangue la foule, la fait participer et assure les choeurs pleinement.
Le tout avec le sourire et sans erreurs notables.
Les classiques du groupe s'enchainent à une vitesse folle, la foule participe tout ce qu'elle peut, c'est carré, c'est pro même.
On pourrait éventuellement réclamer que le groupe propose un set un peut plus "risqué" en ajoutant des titres moins évidents ou ceux que la vierge de fer laisse au placard depuis des lustres comme Flash Of The Blade (par exemple) même si nous avons eu le droit à Revelations.
Le reste est sans surprise avec ce que nous propose l'original habituellement.
La fin du set voit apparaître l'habituel The Number Of The Beast...
...et finira par l'incontournable Iron Maiden et son Eddie en plastique.
Un bien bon set, magnifique d'un bout à l'autre.
Le temps d'aller boire une bière pour nous remettre de cette chaleur moite et pesante, et c'est le tour de Riff Raff que tout le monde connait dans la région.
Avec le restant de la troupe nous décidons de suivre le show de loin cette fois (en fait du fond de la salle et pas loin du bar
).
RIFF RAFF:
Le groupe a légèrement changé de line-up depuis la dernière fois.
Exit Laurent Fleury (guitare), le bassiste et surtout le chanteur.
Place désormais à un nouveau bassiste, à un set avec 2 guitares au lieu des 3 habituelles et surtout au nouveau chanteur en la personne du batteur de la Tchoucrav'.
Le nouveau hurleur (le mot est assez exact dans son cas) du combo officie dans un registre plus proche de celui de Johna la casquette aussi bien au niveau des vocaux que du look.
Pas de surprise dans la set-list, on a même l'impression d'entendre la même chose que la dernière fois.
Les seuls changements notables sont au niveau du discours du frontman.
Déjà il prend un accent british et un langage façon Jane Birkin, et surtout pratique l'humour à chaque intermède pour faire réagir le public déjà bien chaud.
Le groupe bénéficie comme à chaque fois d'un light show magnifique, sobre mais agréable dans les nuances.
Petite nouveauté, le groupe est accompagné d'une cornemuse pour It's A Long Way, et le joueur de cet instrument n'est malheureusement pas toujours dans le ton et ça détonne quelque peu.
Pour le 1er rappel sur Highway To Hell, le groupe est accompagné d'Yvon & Félix (Désillusion)
Le show s'achève sur un dernier For Those About To Rock après un set de plus de 2h.
Encore une soirée bien remplie ayant commencée vers 20h pour terminer 5h plus tard avec un sentiment que finalement les éternels standards du métal font encore recette.