We Were In Ligue With Satan !!!
Présentation du groupe
Nom du Groupe : Zimmers Hole
Origine de la formation : Canada
Titre de l'album : When You Were Shouting At The Devil... We Were In Ligue With Satan
Date de Sortie : Mars 2008
Genre : Thrash/Power Metal
Site Myspace
Tracklisting
1 - When You Were Shouting At The Devil... We Were In Ligue With Satan
2 - We Rule The Fucking Land
3 – Flight of the Knight Bat
4 – 1312
5 - Devil's Mouth
6 – The Vowel Song
7 – Fista Corpse
8 – Anonymous Aesophagus
9 – Alright
10 – Hair Doesn't Grow on Steel
11 – What's my Name... Evil !
Bonus Version Européène :
12 – We Were In Ligue With Satan
13 – Fuck my Acking Tits
Line-Up
- Chris "The Heathen" Valago - Chant
- Jed Simon - Guitares
- Gene Hoglan - Batterie
- Byron Stroud - Basse
Chronique : Si vous avez déjà jeté un oeil sur le line-up, vous aurez constaté que les trois quarts des musiciens du groupe sont des (ex-)membres du regretté Strapping Young Lad. Manque seulement à l'appel le grand Devin Townsend, mais rassurez vous, il n'est jamais très loin, puisque c'est lui même qui se charge de la production de l'album. La question qui peut se poser est : "Mais qui est ce Heathen ?" Et bien, ça va vous paraître très étonnant, mais vous avez sans doute plus l'entendre sur des albums de SYL, puisque Chris Valago (alias The Heathen) a assuré quelques plans vocaux pour le groupe, et puis le groupe de Devin Townsend.
Vous vous en doutez, avec cette jouyeuse bande de barbares, Zimmers Hole ne fait pas dans la dentelle. En fait, si le groupe se veut musicalement assez proche de Strapping Young Lad, par la lourdeur des riffs, les patterns et blast beats endiablés de Gene Hoglan, toujours aussi imposant... de technique, et celle volonté de liberer toujours plus de puissance, Zimmers Hole propose en même temps une nouvelle formule, misant davantage sur le second degré et la parodie.
When You Were Shouting At The Devil... est donc un album plutôt varié, et celà, on le doit beaucoup à l'incroyable performance vocale de Chris Valago, impressionant par sa tessiture et par le large panel de voix qu'il maitrise, et qu'il met à l'oeuvre très efficacement dans Zimmers Hole. Du chant type Death metal au hurlement typiquement heavy, The Heathen sait tout faire, et ça c'est vraiment un excellement point pour le groupe.
When You Were Shouting At The Devil... prèche donc l'humour, parfois très primaire (la séquance du personnage bourré qui pète en jouant de l'harmonica pour ne citer qu'elle), parfois thrash (
Anonymous Aesophagus, l'"oesophage anonyme", je vous laisse deviner ce que bien raconter une chanson pareille, car oui, c'est bien ce que vous imaginez) ou qui s'attaque à des grands du metal comme Manowar
(Hair Doesn't Grow on Steel) dans des parodies délirantes. On note aussi les différents clins d'oeil faits au groupe Mötley Crüe : Le titre de l'album n'est pas sans rappeller le
Shout At The Devil du groupe précité, et bien sûr les magnifiques paroles de
Hair Doesn't Grow on Steel : "We need true heroes, not Vince Neil !"Le tout executé d'une manière très directe, par des titres assez courts, mais qui rentrent immédiatement dans la tête, et qui font mouche à tous les coups. D'ailleurs, plus d'un titre ont des allures de véritables hymnes par dessus lesquelles on chante et headbangue comme un dégénéré, comme
We Rule The Fucking Land, très heavy, où dans un autre registre,
Fista Corpse, avec son riff mechanique et la voix gutturale et grasse de Chris Valago. L'album comporte des chansons bonus suivant la version. Pour nous européens, un morceau acoustique de grand délire absolu,
Fuck my Acking Tits (je vous laisse traduire...)
When You Were Shouting At The Devil est donc un condensé de gros riffs, de très bons solis bien placés (Jed Simon laisse plus facilement courir ses doigts, étant donné que Devin n'est plus là pour lui voler la vedette), d'humour décalé et de bonne humeur, jouant sur les clichés Le tout baigné dans une production ultra lechée signée Devin Townsend. Il n'y a rien a ajouté. C'est directe, ça se prend comme ça vient, mais ça n'en demeure pas moins une grosse claque ! Zimmers Hole s'impose comme digne successeur de
Srapping Young Lad, et non pas comme un all star band qui vient combler les trous.
4/5