IRON MASK - Fifth Son of Winterdoom
Style: Heavy neo-classique
1. Back into Mystery 05:10
2. Like a Lion in a Cage 05:07
3. Only One Commandment 03:47
4. Seven Samurai 05:23
5. Fifth Son of Winterdoom 10:02
6. Angel Eyes, Demon Soul 03:22
7. Rock Religion 04:38
8. Father, Farewell 04:43
9. Eagle of Fire 04:19
10. Reconquista 1492 07:03
11. Run to Me 04:37
12. The Picture of Dorian Gray 07:54
Ecouter un album d'Iron Mask c'est un peu comment jouer aux jeu des 7 différences...enfin presque, car dans le cas présent c'est plutôt rechercher à quel titre d'Yngwie Malmsteen ça ressemble le plus!
Ca commence bien non? Je sens que je ne vais pas me faire que des amis dans cette chronique, surtout s'il y a des aficionados de Dushan Petrossi, puisque plutôt que de faire carrière sous son propre patronyme, il a donné un nom de groupe.
C'est déjà une différence avec le suédois? Pas vraiment en fait, mais là n'est pas le propos puisqu'on parlera principalement de l'album.
A la première écoute, autant vous dire que j'ai été très déçu, voir même dégoûté de ce que j'entendais, tellement justement je n'avais que Malmsteen à l'esprit à chaque titre.
D'ailleurs pour ne pas arranger les choses, c'est Mark Boals qui chante! Les chiens ne font pas des chats...
Donc on démarre avec "Back Into Mystery" et bizarrement on a plus l'impression d'entre du At Vance dès l'intro, mais du très moyen dans le genre, jusqu'au solo qui par contre reniffle le Malmsteen à plein nez, y compris pour la partie clavier.
Ca s'incrit d'ailleurs mal dans la continuité du titre, ça fait bâclé aussi.
On attaque donc la seconde plage avec "Like A Lion In A Cage" où là, c'est pompage direct dès l'intro sur le titre "Trilogy Suite Opus 5". Pas un clin d'oeil, mais du pompage propre et direct, quoiqu'un peu hésitant dans l'exécution.
La suite après l'intro? Un titre dans la plus pure tradition de son maître mais là c'est déjà mieux que sur le 1er titre.
On continue? On va dire oui puisqu'on y est, autant se mettre la tête dedans.
"Only One Commandment" qui suit, démarre lourdement, toujours dans la veine de ce que je suédois propose ces dernières années et qui sont loin d'être les plus inspirées de sa carrière.
On passe à "Seven Samouraï" qui continue sur la même lancée, juste un son plus heavy mais ça peine à décoller correctement.
Le title track de l'album qui vient ensuite, avec sa longue intro tout en bruitages divers pour allonger le titre qui dépasse les 10 minutes, lorgne plus vers les allemands d'At Vance, mais l'ombre du "gros" plane toujours au-dessus.
Même traitement pour "Angel Eyes, Demon Soul", bien que le titre soit plaisant, plus chantant, plus FM dans l'esprit.
Puis je vous fait un pack pour les derniers titres, car je risque de me répéter tout le temps et c'est d'ailleurs ce que je fais depuis le début de cette revue d'album:
Vous avez droit aux différentes époques et périodes de Malmsteen revisitées.
Ca va de l'époque d'Alcatrazz jusqu'aux dernières productions de Malmsteen. On revisite 30 années de carrière de celui qui a inspiré Dushan Petrossi.
Certes ça cherche d'autres mélodies, mais ça vous titille l'oreille d'entrée de jeu si vous vous intéressez de près à la carrière de celui qui a inspiré des générations entières de guitaristes voulant rattraper le mur du son en dévalant le manche de leurs 6 cordes.
Alors on ne va pas en ressortir que du négatif, il y a quand même des titres plaisants à écouter sur cet album, comme celui qui clôture l'album (The Picture Of Dorian Grey), mais c'est convenu, finalement fort moyen et toujours cette sensation qui vous rappelle qu'un album de Malmsteen, même mauvais, ça peut inspirer encore et toujours.
C'est tout de même dommage d'avoir un superbe bagage technique et de ne pas savoir l'exploiter pour se démarquer de ses influences...surtout après une carrière discographique qui dure depuis plus de 10 ans.
Note: 2/5