Le Top de 2021 et dans l'ordre:
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Sortilège Phoenix:
La reformation du groupe a fait beaucoup parler et on s'attendait à ce que finalement les problèmes de guéguerres intestines aient raison de toutes volontés de relancer la machine.
Mais une fois le line-up stabilisé, avec des gens qui s'entendent bien et qui ont une même volonté d'en faire une véritable phénix comme le veut la légende.
Pari réussi aussi grâce à EarMusic France qui a tout fait pour que cela ne soit pas un feu de paille, en les signant et en demandant en préambule cet album, auquel le groupe a voulu ajouter 2 titres nouveaux qui étaient prévus pour l'album qui verra le jour en 2022. (Ils sont actuellement en studio et les parties de batteries finalisées)
Ainsi donc, plutôt qu'une banale compilation, un véritable réenregistrement d'une floppée de titres sélectionnés par le label avec une production comme le groupe n'en a jamais eu par le passé.
Le pari est au-delà des attentes tellement c'est bon!
Il décoche la 1ère place de mon classement de peu car en général je ne mets pas en avant avec 0 prise de risque, mais celui-ci fait exception car depuis sa sortie, il y a peu d'autres albums qui ont eu le loisir d'être écouté régulièrement.
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Helloween Helloween:
En balance avec la 1ère place, mes chouchous se voient finalement relégués à la médaille d'argent.
Cet album était très très attendu, pas seulement par les fans mais aussi par beaucoup d'autres qui rêvaient d'écouter un "Keeper like" vu le line-up présent.
Mais justement, il y a quand même des membres qui ont beaucoup évolué depuis les 80's et d'autres qui n'étaient pas dans le groupe à l'époque (enfin surtout Deris qui compose comme il va pisser) et il en résulte donc un mix de beaucoup de choses qui finalement se tiennent assez pour un ensemble cohérent. J'aurai bien dégagé un ou deux titres pour les remplacer par deux autres qui sont en bonus, mais avec le temps tout passe très bien.
Malgré tout, il m'a fallu du temps pour rentrer dedans, tellement c'est touffu et la durée n'arrange rien....et c'est pire avec la version nipponne qui en remet une couche.
Je n'ai pas encore écouté toutes mes versions actuellement (presqu'une trentaine cumulée et toutes officielles) mais ça fait durer le plaisir.
Cependant je peux comprendre la déception de certains (et une place dans le flop?) car l'attente et l'enjeu de retrouver un Helloween version "Golden Age" n'est pas réellement au rendez-vous...mais plus de 30 ans plus tard, c'est une mission quasi-impossible, sauf si les citrouilles nous faisaient un coup à la Sortilège...et pour cela il y a le
United Live qui fait assurément office de monumental Best Of.
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Mägo de Oz Banda Negra:
(visuel de ma version box)
3ème place à égalité avec celui qui suivra juste en-dessous!
Les espagnols étaient aussi attendus avec le changement des 2 guitaristes, dont un avait déjà partagé la scène et immortalisé dans
Diabulus In Opera, et surtout avec la succession au magnifique
Ira Dei.
Le groupe ayant sorti 2 excellents albums studio juste avant (ne pas oublier
Ilussia, mais moins festif et plus sombre aussi), Txus et sa bande voulaient retrouver un côté plus léger avec cet album. Plusieurs invités (pas forcément connus ailleurs que chez eux) pour des titres un peu plus déjantés et c'est reparti pour un tour.
Ca n'en reste pas moins que la qualité est au rendez-vous et que l'album passe comme une lettre à la poste...enfin quand elle n'est pas en grève!
Les titres sont bien arrangés et plein d'entrain. Comme quoi, on peut donner une image d'album plus soft mais sortir quelque chose de bien chiadé.
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Powerwolf Call OF The Wild:
3ème place ex-aequo avec celui du dessus
Ce n'était pourtant pas gagné à la base! La première écoute m'avait déçu en dehors de
Beast Of Gévaudan (et sa version française très bien écrite avec l'aide d'un journaliste de Rock Hard France) et j'avais laissé l'album de côté un moment. Pourtant la deuxième écoute s'est révélée payante et j'ai commandé une des versions box collector juste après.
Certes, ici on est en terrain conquis et la recette reste inchangée, mais le tout est plaisant et passe très bien.
Aux portes du podium:
(sans ordre de préférence)
Les live d'
Amorphis et
Gamma Ray sont de bons albums, certains titres auraient pu laisser leurs places à d'autres que j'aime beaucoup plus, mais l'ensemble s'écoute bien. Gamma Ray manque le podium principalement à cause de Frank Beck qui peut parfois avoir du mal à s'incruster dans l'ensemble malgré son rôle de soutien pour Kai Hansen. La très bonne surprise vient des interventions de Ralf Sheepers qui montent à quel point il était important dans le groupe.
Le
Flotsam & Jetsam est un bon album venant confirmer le regain d'inspiration du groupe.
Labyrinth nous sort un album fort bien inspiré ramenant quelques années en arrière, à l'époque où le groupe voyait son ascension qui aurait pu les emmener plus loin dans l'univers du prog.
Wig Wam et
Warkings signent là un bon retour, l'un après une rupture temporaire de quelques années, et l'autre après avoir sorti un album décevant.
Volbeat fait du Volbeat et déroule sa recette sans lasser pour peu qu'on accroche aux compos que le groupe sert depuis les derniers albums (et ça me convient)
Le cul entre deux chaises:
Encore une fois, les anglais étaient attendus.
Certains par habitude comme on va chercher son pain, l'auront acheté les yeux fermés, d'autres plus sceptiques attendent un nouvel très bon album de cette légende du Heavy Metal.
Les 2 premiers extraits étaient prometteurs. Les passions sur FB se déchainaient de toutes parts et l'accroche était là (ou pas pour certains).
Puis l'album est sorti et là il a fallu digérer le pavé comme pour les citrouilles quelques mois plus tôt...sauf que là, on n'a pas de multiples petites briques qui composent le mur, mais plutôt de grosses pierres de taille à examiner...et aucune n'atteint la perfection.
C'est lourd à digérer comme une fondue savoyarde accompagnée de semoule épaisse sur une pâte à pizza!
En y allant par petits bouts et en prenant son temps, ça peut passer, mais l'ensemble est pachydermique bien que de temps à autres, sur quelques titres, certains plans attirent l'oreille.
Bref, loin d'être mauvais, l'album est une semi-déception ou une semi-victoire suivant de quel côté on se trouve.
Malheureusement la production de Shirley/Harris, tant décriée depuis quelques albums, n'a pas bougé d'un iota et n'aide pas à donner l'envie.
Je m'arrête là-dessus car je n'ai pas envie de parler de réelle déception pour 2021 même si on attendait parfois nettement mieux d'un Running Wild, Rage ou Accept.