LUCAS'S TURILLI RHAPSODY - Ascending To InfinityUne grand-mère ça a ses habitudes et ses points de repère.
Dream Theater parle de très longues désintoxications alcooliques et de sevrages sans fin aux cigarettes rigolotes sur fond de jazz revisité par des chevelus en polos Lacoste.
Mötor Head se vautre dans le cambouis, le stupre et le Jack Daniels sur fond de commerce d’otorhinolaryngologiste et de marchand de sonotones.
Et Rhapsody pourfend des dragons à grands coups d'épées, sauve des princesses et joue du fifre en gambadant dans la forêt sur fond de tarentelles et de cantiques religieux.
C'est comme ça. Sinon comment voulez vous que je m'y retrouve ?
Alors quand Turilli se la joue opéra symphonico-baroque new-waves il faut que je révise mes barèmes.
Terminés les donjons toscans et les cavalcades héroïques, nous abordons ici l'apocalypse d'un siècle à venir dans le chaos d'un monde détruit par je ne sais quel cataclysme.
Nous sommes aux frontière d'un cosmos inconnu peuplé d'anges déchus, de théorie quantique, d'étoiles noires, de paradis perdu et de grattes-ciel en ruine.
A moins que ce ne soit sur les rivages du monde engloutis de l’Atlantide...
En fait je n'ai pas tout compris. Anglais, latin, allusions à Excalibur, clash de Titans et de dragons, sirènes des mers ou d'ambulances... dans un décors de mégapole anéantie... Grattt grattt...
En fait qu'importe.
Passé. Avenir. Rêves. Cauchemars. C'est grandiose, symphonique, exubérant, superbe, intemporel.
Juste un petit bémol sur un titre (Luna) où Lucas Sinatra transporte de façon tout à fait incongrue tout ce beau monde en gondole, panettone, es pericoloso por gerci, bisou spaghetti à la Lady et Clochard, gelatù y tutti frutti.
Du Rhapsody comme j'aime, échevelé, mystique, inspiré, inquiétant, délirant et homérique.