[CD] DREAM THEATER - Systematic Chaos (2007)

Ca devait juste être des impressions à l'origine, et finalement, c'est devenu une chronique à part entière



Je l'ai acheté, après avoir longuement hésité mais bon, j'aime toujours ce groupe malgré la direction musicale qu'il a empruntée depuis quelques albums et je crois que je ne les laisserais jamais tomber. Je l'ai écouté attentivement, j'en ai retenu plus de choses que les premières fois. Reste que maintenant, la sortie est loin et le recul a fait son oeuvre. Voici mes impressions:

1. In the Presence of Enemies - Part I: si on prend ce titre de 9'00 comme une chanson à part entière, ça part très mal puisqu'on a plus l'impression d'entendre une longue intro qu'autre chose. Il faut dire que les cinq premières minutes sont instrumentales. C'est du Dream Theater sans surprise, on a déjà entendu ça 1.000 fois de leur part. Du coup, les quatre minutes de vraie chanson passent trop vite et nous laissent sur notre faim.

Bref, un titre qui ne peut être pris à part et doit être rattaché à sa deuxième partie. Ca prouve au moins que ces premières minutes ont été travaillées pour faire partie d'un tout.

2. Forsaken: paraît que ça ressemble à Evanescence. Comme je n'ai jamais écouté ce groupe, je m'abstiendrai de toute comparaison. Le thème est sympa, tout comme le refrain soutenu par de petites envolées orchestrales. Pas une grande chanson mais ça se laisse écouter sans problème. C'est bien plus convaincant qu'un "The Answer Lies Within".

3. Constant Motion: changement de registre avec ce titre heavy et qui est pour moi un des meilleurs de l'album. Ne vous méprenez pas, ça reste relatif. Le riff qui annonce le refrain est accrocheur et les nappes de claviers qui le supportent en accentuent son côté mordant. Les solos de gratte et de claviers sont toujours aussi inutiles mais sont heureusement assez courts, le titre retombe bien sur ses pattes au final, mais tout ça reste quand même bien anecdotique. Hormis le riff, on ne retient pas grand-chose...

4. The Dark Eternal Light: début rigolo avec John Myung qui fait des trucs sympas avec sa basse. Malheureusement, tout le reste est complètement à côté de la plaque: Mike Portnoy essaie de faire le méchant avec sa voix sur-saturée mais la rythmique derrière n'est pas assez rentre-dedans, on a plus un phrasé que de vrais riffs, du coup, l'effet est nul. Refrain bof et après, la catastrophe avec plus de trois minutes de grattes et de claviers sans queue ni tête. Le final plombé ne ressemble à rien (là encore, le groupe veut faire son bourrin mais ça ne rime à rien). Bref, c'est zéro.

5. Repentance: encore un chapitre sur le passé de Portnoy mais cette fois-ci beaucoup moins agressif que ses prédécesseurs (pour rappel "The Glass Prison", "This Dying Soul" et "The Root of All Evil"). Bilan: 10 minutes d'ennui, notamment à cause d'une deuxième moitié lancinante et répétitive qui se finit en queue de poisson et nous fait réaliser que ce titre n'a finalement rien d'un vrai morceau. C'est juste une plage qui avance, des minutes qui s'écoulent, rien d'autre...

6. Prophets of War: donc là, il s'agirait d'un titre qui ressemble à du Muse, si j'ai bien compris. Je n'ai jamais accroché sur Muse donc, là encore, je ne peux comparer les deux groupes. Le début avec ses synthés 70's, les choeurs bizarroïdes, une ambiance assez cosmique avec un bon rythme, un titre qui ne prend jamais le temps de freiner et aucun solo de merde pour gâcher tout ça auraient pu déboucher sur un titre réussi. Reste que passé l'effet de surprise des débuts, toutes ces caractéristiques forcées m'agacent plus qu'autre chose.

7. The Ministry of Lost Souls: le titre débute par de superbes orchestrations qui dénotent avec le titre précédent, ce contraste saisissant leur donne même une grande puissance dramatique. Las, le titre n'évolue pas jusqu'à sa première moitié. L'arrivée des instrumentaux par la suite ne lui donne pas plus de saveur et le final, qui n'est autre que le thème du début usé jusqu'à la corde, n'a plus aucune force. Bref, c'est raté.

8. In the Presence of Enemies - Part II: le début est vraiment inquiétant. C'est le meilleur moment de l'album. James adopte une ligne de chant malsaine qui se pose à merveille sur ces sonorités dissonnantes. Pour moi, c'est le meilleur moment de l'album. Malheureusement, c'est également le seul bon moment de cette longue pièce de plus de 16 minutes qui n'a aucune cohérence et ne tient donc pas les promesses annoncées par la première partie en début d'album. Le groupe alterne des passages épiques avec d'autres plus agressifs mais dans les deux registres, il ne convainc pas. Les habituels duels guitare-claviers sont toujours les mêmes, il n'y a pas d'histoire qui se raconte, aucun échange, c'est juste un concours de celui qui a la plus grosse (Maud, si tu nous regarde... ), avec toujours les mêmes sonorités que celles qu'on entend depuis Six Degrees of Inner Turbulence. Quant au final, il est lourdingue et convenu. Cette pièce est un vrai supplice et ne fait que rajouter au côté bancal de l'album.


Bilan de tout ça ?

Quelqu'un sur un autre forum a dit que le groupe avait besoin d'un producteur, d'une oreille extérieure, pour évoluer. Je suis entièrement d'accord avec ça.

Le groupe ne se forge plus un style, il accumule les tics, en assaisonnant sa musique d'ingrédients néfastes: des instrumentaux interminables et inintéressants, le fait de s'obliger à composer de très longs morceaux, quitte à ce que l'ensemble soit incohérent et n'en finisse plus, de trop complexifier sa musique au risque de perdre toute efficacité et spontanéité...

C'est le quatrième album d'affilée où on sent que le groupe tourne en rond et ne sait plus trop où aller. Preuve la plus flagrante: ce besoin de piocher à droite à gauche au niveau de ses influences: Metallica, Evanescence, U2, Muse pour les incorporer dans sa musique, quitte à en perdre son identité.

Quand Megadeth reprend "Anarchy in the UK", ça sonne comme du Megadeth. Quand Metallica reprend "So What", ça sonne comme du Metallica. Quand Dream Theater s'inspire d'un autre groupe, ça ne sonne plus comme du Dream Theater.

Systematic Chaos m'apparaît comme le point de non-retour: j'ai l'impression que maintenant, c'est officiel, le groupe n'évoluera plus jamais et se contentera de faire des albums longs et de piocher à droite à gauche tout en se targuant de bénéficier, et c'est là tout le paradoxe, d'une totale liberté artistique.

Verdict: 0/5


J'en profite pour préciser que l'édition limitée de l'album inclut un DVD qui contient, outre la version de l'album mixé en 5.1, un making-of titre par titre de l'album. C'est Portnoy qui l'a réalisé, ça dure 1h30 et ça se regarde d'une traite tellement c'est sympa.

( Avec ta permission une contre chronique. )



Raconter une musique de Dream Theater relève de la mission impossible.

Elle est tellement riche, tellement éclatée, tellement brillante qu’on ne sait par où commencer.

Cet album ne déroge pas à la règle.

J’attends encore et toujours plus de Dream Theater, chaque album se doit d’être encore plus abouti, plus accompli que les précédents.

Pour moi Dream Theater est un Everest que je gravi au fil des années.

Quand j’ai rencontré cette musique l’escalade me semblait parfaitement impossible, trop compliquée, trop intellectuelle, elle me fascinait et m’effrayait à la fois.

J’ai su d’emblée que je devais l’aborder modestement, sans chercher à tout cerner, sans essayer de la vaincre en une étape.

Alors j’ai découvert mon petit sentier de traverse. J’ai fermé les yeux et j’ai laissé venir les couleurs. Couleurs qui m’emportent peu à peu vers les cimes de la couleur absolue. Cette couleur caméléon qui s’accorde à l’instant, qui me transperce l’oreille et le cœur, me bouleverse, me rassure, fusionne avec ce qu’il y a de plus vrai et de plus profond en moi, s’harmonise à mon humeur. La couleur de l’âme.

Je ne saurais dire quel est le théâtre de Systematic Chaos.

Peut-être est-ce une ville, ravagée, trépidante, inhumaine, où l’homme n’est plus qu’un insecte affolé, désemparé, déboussolé et sans personnalité. Un monde d’êtres transparents se traversant comme on passe au travers d’un brouillard sans même s’en rendre compte, aux cris muets et assourdissants comme celui du personnage de Munch. Automates décérébrés sans histoire, sans passé, sans avenir et sans rêve.
Peut-être est-ce un rêve, une chimère inaccessible, la quête d’absolu de ces cinq sherpas géniaux, débarrassés des modes et du temps.

Ou peut-être sont-ce les deux en même temps.

Une musique humaine qui plane au dessus d’un monde déshumanisé.

L’introduction est blanche, lumineuse, nous installe en pays connu C’est tout à fait “Dreamesque”, une lente installation, exactement ce qu’il faut pour entrer dans le trip du Théâtre du rêve. On ne se précipite pas, on entre dans l’ambiance en douceur en une longue réflexion, presque une prière.

J’ai toujours aimé Dream Theater pour ça, on ne prend pas tout dans la figure d’emblée, on a le temps, c’est une attente, et comme toutes les attentes elles sont à la fois inquiétantes et terriblement agréables, un peu comme pour un rendez-vous.

Dès les premières notes ce qui frappe c’est la luminosité. Les guitares sont éclatantes, libres, aériennes. Même la basse, qui est sombre par nature, est « ouverte », elle souligne, met en valeur le jeu de Portnoy, le sublime. La partition guitare annonce le chant, nous met en impatience d’un magistral solo aveuglant de fluidité.

Puis l’histoire, à peine ébauchée dans le premier titre, nous enveloppe, nous embarque, capte notre attention. Je n’entends pas l’anglais mais ce qui se raconte là est certainement grave et important.
Dream Theater « se gagne ». Sa musique se révèle note à note. N’imaginez pas que vous comprendrez tout dès la première écoute. Non, Dream Theater se mérite. Ses couleurs n’en sont pas évidentes au premier coup d’oreille.
La luminosité de l’ouverture se tempère. Tout devient plus triste, plus pesant, plus plaintif, malgré la légèreté du clavier à certains moments.

La lumière se voile, s’adoucie. Les percussions sont plus graves, moins extravagantes, mais on gagne en puissance.

On entame l’ascension, fastidieuse, semée d’embûches, obstinée, saccadée et têtue. Le chant est douloureux, torturé. On est pris dans un tourbillon, une tornade glacée, on perd tout repère, ça part dans tous les sens. Instant de folie effrénée.
Est-ce le vent des cimes qui nous happe ? Sont-ce des sirènes hurlant, brûlantes, hantant des rues obscures ? Je ne sais pas.

Toujours est-il que l’album prend de l’intensité au fil des morceaux.
Certains passages sont sombres comme des sous-bois de pins, inquiétants, d’un vert presque noir qui fait froid dans le dos… Ça ressemble à une lutte, un combat, une quête désespérée d’absolu. La course est tour à tour pesante, douloureuse, essoufflée, puis alerte, vive, désespérément courageuse.

Cet album n’est qu’une succession d’ombres et d’éclats fulgurants.

Une lutte longue, confuse par moments, mais têtue, acharnée, avec de rares instants de répit qui laisse à peine reprendre son souffle.

Je ne sais pas jusqu’à quelle altitude je suis allée cette fois ci, si le sommet du Dream-TheatEverest est encore loin. Tout ce que je sais c’est que j’en ressors oxygénée et enivrée et que je redoute et attends en même temps avec impatience le mal d’altitude quand je les verrai pour la première fois en live la semaine prochaine.

Je crois que Dream Theater est une montagne qui se nourrit de ses propres notes et grandit de portée en portée et que jamais ces cinq gars n’atteindront sa cime.


C’est ce que je leur souhaite et que je me souhaite.

Je n'aurai qu'un seul mot: poussif. Des compos lourdingues, des tartines de notes difficles a la digestion. Pendant le concert la difference entre les morceaux de cet album et des autres etaient flagrant. Ce systematic chaos sent l'ennui...

Oui, ils nous avaient habitué à beaucoup mieux. Simple petite erreur de parcours j'éspère...

Un album décousu mais qui comporte son peit lot de tueries.

Un gros 3/5 pour moi.

J'aime bien cet album. Je l'écoute toujours en ce moemnt en voiture principalement. Il y a quelques tueries dessus et quelques autres titres dans la moyenne.
Bref, j'ai mis le temps à rentrer dedans mais je lui colle un 4/5.

Comme toi Domi

je ne l'ai pas mais Dream Theater dont j'ai plusieurs album est un groupe qui a un gros défaut: ils ont une trop grosse technique individuelle et collective ce qui posera toujours pb à leur musique submergée par celle-ci.

J'ai pas compris

bah en fait pour résumer, les musiciens ont un tel bagage technique que ça en devient pratiquement un inconvénient. La technique passera avant toute chose et avant même la chanson.

En fait il n'y avait pas ce problème dans Images & Words par exemple.
Reste qu'il y a quelques titres sur cet album où la technique ne surpasse pas la compo.

" Sans technique un don n'est rien qu'une sale manie."
Brassens. Le mauvais sujet repenti

Helldoween a écrit:

Reste qu'il y a quelques titres sur cet album où la technique ne surpasse pas la compo.

+1
C'est grâce ça que je préfère cet album à Octavarium et Train of Thought. (ce dernier aurait pu être bien si ils avaient zappé tous les solos longs et inutiles qui font bien un tiers du cd)
Au final, même si cet album a de bonnes mélodies, il y a encore trop de défauts pour que j'accroche pleinement. (solos inutiles encore, les morceaux "bourrins" qui font pas naturels...)

c'est pas que les passages font pas naturels c'est qu'il paraissent arriver comme ça comme un cheveu sur la soupe. Ca fait un peu tarabiscoté!

maynine a écrit:

" Sans technique un don n'est rien qu'une sale manie."
Brassens. Le mauvais sujet repenti

Euh, à mon avis, ce genre de citations mérite d'être situé dans un certain contexte

Je pense que Brassens parle de technique dans le sens de travailler son talent pour pouvoir progresser, et de ne pas se reposer sur le don seul qui, sans travail, est voué à ne jamais évoluer et donc à conserver continuellement les mêmes défauts.

On peut prendre le problème dans l'autre sens pour Dream Theater: ils ont tout le bagage qu'il faut dans le domaine technique et ce que je leur reproche, c'est d'user et d'abuser de démonstrations inutiles qui n'apportent rien à la musique. En terme de talents de compositions et de feeling, Dream Theater représente actuellement pour moi le néant absolu. Leur technique n'est rien d'autre qu'un tic agaçant, comme je le dis dans ma chro.

Du coup, je retourne la citation:

"Sans don, la technique n'est rien qu'une sale manie"
Ad Metal Eternam. Le Remetteur de Points sur les i.

"Sans don, la technique n'est rien qu'une sale manie" © NonO.

Sauf que tu ne peux pas dire que DREAM THEATER n'a pas un don et qui plus est des plus originaux qui soit.
Ils sont indéniablement inspirés, féconds, inventifs, foisonnants d'idées, rêveurs.
J'ai l'impression que ce qui agace tout le monde c'est que justement ils travaillent leur technique d'année en année pour qu'elle suive leur créativité.

maynine a écrit:

"Sans don, la technique n'est rien qu'une sale manie" NonO.

Sauf que tu ne peux pas dire que DREAM THEATER n'a pas un don et qui plus est des plus originaux qui soit.
Ils sont indéniablement inspirés, féconds, inventifs, foisonnants d'idées, rêveurs.

En effet, si tu leur trouve toutes ces qualités-là, on ne pourra jamais être d'accord les concernant

Ils sont tellement inspirés, inventifs et foisonnant d'idées qu'ils piochent à droite à gauche les plans d'autres groupes, au point d'en perdre toute identité.

Féconds: moui, ils sortent des disques.
Rêveurs: oui, peut-être, mais ça ne se ressent clairement pas dans leur musique.

maynine a écrit:

J'ai l'impression que ce qui agace tout le monde c'est que justement ils travaillent leur technique d'année en année pour qu'elle suive leur créativité.

Pas du tout, le seul truc qui m'agace, c'est qu'ils ne sortent plus de bons albums, c'est tout.

Même en étant techniquement le meilleur misicien du monde, si les compos n'accrochent pas l'oreille le succès n'arrivera jamais.

Sinon si on se cantonne à ça, autant faire du Free Jazz: une succession de soli en faisant tourner une rythmique sans fin où chacun balance son truc à tout va sans tenir compte forcément de la gamme.

Y a toujours un public pour tout: la techno ou le rap en insupportent beaucoup ici, ça n'empêche pas ces genres de faire un carton à travers le monde.

Je propose d'ailleur une gamme plus moderne et originale ici --->>> la gamme Automne - Hiver...


non?


Bon ok, je retourne à mes fourneaux

Le succès ça fait un moment qu'ils en ont et après avoir vu l'ambiance du Zénith à Paris il y a 10 jours ça ne semble pas près de s'arrêter.
Ça fait tout de même 21 ans qu'ils existent. Ce n'est pas par hasard.
Il faut "évoluer" avec Dream Theater.
Tu attends de l'originalité en te focalisant sur la technique. Si tu attends un sempiternel Images & Words c'est clair que tu vas être déçu.

Ils aiment les groupes actuels, ils s'en inspirent, malgré leur niveau musical ils restent totalement actuels. Ils pourraient se reposer sur leurs lauriers comme bien d'autres. Non, ils se remettent en question, ils prennent le risque d'être comparés, analysés.
Moi je dis chapeau.

maynine a écrit:

Ça fait tout de même 21 ans qu'ils existent. Ce n'est pas par hasard.

Oui, ça fait un moment qu'ils existent, mais ce ne sont jamais les albums les plus récents qui sont cités en référence. Ca non plus, ce n'est pas un hasard.

maynine a écrit:

Tu attends de l'originalité en te focalisant sur la technique.

Ce n'est tout de même pas ma faute si je me focalise sur leur technique: ce sont eux qui me l'imposent sur chaque album. Je ne vois aucune originalité au travers d'interminables solos sans mélodie et de digressions musicales sans queue ni tête.

maynine a écrit:

Si tu attends un sempiternel Images & Words c'est clair que tu vas être déçu.

Je ne vois pas où j'ai marqué que j'attendais un nouveau Images and Words. Awake en était bien différent et pourtant, j'aime tout autant cet album.

maynine a écrit:

Ils pourraient se reposer sur leurs lauriers
comme bien d'autres. Non, ils se remettent en question, ils prennent le
risque d'être comparés, analysés.

Oui, ils se reposent sur leurs lauriers. Non, ils ne se remettent pas en question. Là encore, j'ai exposé tout ça dans ma chro...

Et ni ta chro, ni la mienne ne sont parole d'évangile.
Tu parles avec ton esprit. Je parle avec mon coeur.
Ça donne soif. On boit un coup?

Ad Metal Eternam a écrit:

Je ne vois aucune originalité au travers d'interminables solos sans mélodie et de digressions musicales sans queue ni tête.

Là, je ne suis pas d'accord tout simplement parce qu'un solo est d'abord une mélodie. Ensuite qu'elle ne te convienne pas est une chose, mais un solo est d'abord une question de mélodie (bon, la batterie est un cas à part), de même les "disgressions musicales" sont en fait des structures qui ne te parlent pas.
Quand je lis sur l'ancien forum que tu n'aimes pas le jazz, je ne suis pas plus étonné de lire ce que je viens de citer.
Dream Theater a une musique inspirée des structures jazzy. Ca se sent légèrement dans certaines structures rythmiques mais aussi en grande partie dans les solis. C'était déjà le cas sur les premiers albums du groupe mais avec des gammes plus rock.
Dès qu'on attaque les gammes utilisées dans le jazz, ça "froisse" l'oreille de l'auditeur non-averti.
J'ai eu le même problème lorsque j'ai débuté l'apprentissage de cette musique avec des titres "moins accessibles". Ca m'agaçait l'oreille plutôt qu'autre chose au début, mais à force d'en entendre on s'habitue petit à petit.

Voilà une explication qui peut te permettre de comprendre un peu plus ce qui fait que des choses jouées par DT ne sont pas forcément à ton goût

Rien a ajouter... Helldo a bien résumé.