Ca y est, j'ai regardé le concert, tout bien écouté les CD, et donc voici le temps (des rires et des chants, dans l'île aux citrouille c'est tous les jours le primtemps...) de la chro fatidique.
Enfin la chro...., je dirais un rapide aperçu en images et une impression par rapport aux CD/DVD.
Rapide, parce que finalement, tout le monde (ou presque) connaît les titres figurant sur ce live.
Et quoi de plus banal que de chroniquer un album live sinon d'en donner une impression de ressenti.
On ouvre le DVD avec le trailer dispo sur le site et sur YouTube avec l'accès au menu habituel.
L'ensemble est soigné tout comme le box (pour ceux qui l'ont) sinon c'est en image dans le topic "La Tribune Du Collector"
Ensuite on a accès aux loges pour voir les derniers préparatifs du groupe avant de monter sur scène, et ça c'est plutôt cool.
Markus Grosskopf plutôt relégué au second plan habituellement, est à l'honneur ici. En fait il n'arrête pas de faire le guignol devant la caméra, Weikath fait quelques grimaces et bétises "gentillettes", Deris est détendu et Gerstner & Löble très calmes.
Puis sur les premières notes de l'intro de "The Kings For A 1000 Years", nous voici transporté dans la salle
Le décor affiche les tentures du dernier opus en date avec des lights sobres mais s'incluant parfaitement bien.
On gardera cette impression tout au long du concert.
Sasha Gerstner ouvre le bal sous les hourras de la foule et Deris arrive dans la lumière à son tour.
Puis ça démarre sur les chapeaux de roues.
La salle est comble, la foule en délre qui reprend les paroles d'un bout à l'autre du concert.
A noter un excellent point au niveau du mixage de Charlie Bauerfiend qui a sû garder cette excellente impression de live grâce à la mise en avant du public.
Un son véritablement excellent de bout en bout (à préférer en stéréo comme d'habitude pour les vidéos musicales), un mixage bien dosé entre tous les instruments et un son de batterie digne de ce nom.
Juste un petit regret d'un sentiment de trop de réverb' mais sinon c'est nickel.
Le montage vidéo n'est pas en reste, puisque c'est magnifiquement bien tourné. Beaucoup de mouvements de caméras et de changements de plans, ainsi que des vues multiples mais sans être imbouffable.
Andi Deris tient la vedette au début du set et la caméra s'attarde principalement sur lui.
Il est d'ailleurs en grande forme vocale sur tous les titres et ça c'est la très bonne surprise.
Personne n'est oublié par la caméra, et le groupe semble être parfaitement à son aise dans ce line-up.
Ca bouge comme on les a rarement vu depuis des lustres (depuis le départ de Kai Hansen en fait) et même Weikath
arrive à quitter sa clope et son pied de micro.
"Eagle Fly Free", titre où Deris n'a jamais véritablement brillé, surtout sur la fin du morceau, passe comme une lettre à la poste. On est très loin de la version du "High Live" et ici, Ani s'approprie le titre à sa sauce mais on sent bien la différence. Beaucoup de progrès et de maîtrise chez l'ex-Pink Cream 69.
Les anciens du groupe se font toujours autant plaisir sur le vieux répertoire.
"Hell Was Made In Heaven", seul titre rescapé de "Rabbit..." est intronisé par Deris en indiquant qu'il s'agît bien d'un titre de Markus Grosskopf. Un honneur pour le bassiste, lui qui est habituellement relégué aux bonus tracks des singles.
Mais le groupe met l'accent sur les 3 volets des "Keeper" et passe à "Keepers Of THe Seven Keys".
Le titre passe comme une lettre à la poste, magnifique dans son intégralité. Deris bien dans ses parties vocales, nous fait oublier Michael Kiske et ça n'est pas rien.
Le nouveau duo de guitaristes se complète parfaitement sur les chassé-croisés et fini le titre en beauté.
"A Tale That Wasn't Right" laisse l'assistance souffler un peu puisque tous les titres sont jusqu'à présent à forte tendence Heavy Speed.
Un premier intermède (non dispo sur les CD) commence avec un solo de batterie.
Comment rendre un solo de batterie intéressant? La plupart du temps, il faut avouer que ça fait véritablement chier tout le monde et seuls quelques uns arrivent à maintenir une attention correcte sur cet exercice.
Mais les citrouille ont décidé de reprendre une idée de Metallica sur ce coup, en proposant un duel assez inégal finalement. Metallica avait mis Lars Ulrich opposé à James Hetfield, et cette fois c'est Dani Löble vs Markus Grosskopf. Et dans cette inégalité des chances, le bassiste a vraiment mis tous les atouts de son côté. lol
Non seulement il joue sur un minuscule kit pour enfant, il a un son vraiment à chier en comparaison de la batterie normale, et pour couronner le tout, il joue avec des gants de boxe ptdr
L'issue du combat étant favorable à Dani, Markus balance le kit et se casse.
"Mr Torture" reprend les hostilités et "If I Could Fly" passe bien la scène. 2 titres de "The Dark Ride" pourtant pas l'album favoris de Weikath qui a viré Roland Grapow et Uli Küsch à la suite de cet album.
2ème intermède cette fois avec un solo de guitare de Sasha Gerstner (non présent sur les CD).
Cette fois on peut s'attendre à des prouesses guitaristiques de l'ex-Freedom Call, ce qui passe en général bien mieux auprès du public.
Mais celui-ci n'en aura pas vraiment le temps, car un certain Dani Löble a décidé à son tour de gâcher sa petite démonstration.
Comme pour le solo de batterie, s'ensuit un combat amical entre les 2 protagonistes et Löble joue sur une guitare pour gamin avec un son très synthétique.
L'issue du combat est forcément à l'avantage du guitariste d'origine et Dani s'en repart vers son kit.
"Power" toujours efficace, "Future World" en version à rallonge et participationhyper active du public, "The Invisible Man" superbe en live, "Mrs God" sans fioriture, un "I Want Out" sorti de derrière les fagots et typique de la Hansen's Touch comme "Future World" juste avant et "Dr Stein" fort bien repris par Deris pour conclure ce 1er DVD et le concert.
Véritablement efficace de bout en bout, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est imaginatif, fort agréable, une image somptueuse et un son superbe.
Tous les ingrédients sont réunis pour parfaire le tout avec l'appui du public comme cerise sur la citrouille.
"Occasion Avenue" (Kawasaki - Japon) & "Halloween" (Vizovice - République Tchèque), présent en bonus sur les CD et le 2ème DVD sont du même accabi que le reste du concert mais ne sont pas tournés aux mêmes endroits que le reste du concert de Sao Paulo.
A noter qu'il y a une version alternative de disponible sur le 1er DVD et qui permet sur certains titres de voir les versions de Sofia ou de Tokyo suivant les désirs. D'ailleurs, pendant le concert "normal" de Sao Paulo, une citrouille apparaît sur certains titres pour signifier la possibilité de basculer manuellement d'un concert à l'autre.
Le DVD 2 renferme en plus un "Roadmovie" permettant de partager la vie du groupe en tournée, des interviews, ainsi que les clips de "Mrs God" & "Light The Universe".
Dommage que les sous-titres ne soient pas en français, alors forcément ça réduit l'intérêt des non-anglophones.
Voilà, nous arrivons à la fin de cette petite visite, et franchement, vous pouvez ranger au placard le "High Live" et son image VHS (même en DVD), ce nouveau brûlot est une franche réussite digne du statut du groupe et un achat quasi indispensable pour tout fan de Heavy mélo comme pour les nostalgique de la grande époque.
Note: 5/5....what else!!!