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 [DVD] RAGE - Full Moon in St. Petersburg (2007)

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MessageSujet: [DVD] RAGE - Full Moon in St. Petersburg (2007)   [DVD] RAGE - Full Moon in St. Petersburg (2007) Icon_minitimeJeu 4 Oct - 0:10

[DVD] RAGE - Full Moon in St. Petersburg (2007) 01gn0


En 2004, Rage fêtait dignement vingt années d'existence avec le superbe coffret From the Cradle to the Stage: sur le premier DVD était gravée l'intégralité du show enregistré le 25 janvier 2004 au Bochum, en Allemagne, la patrie du fondateur de Rage: Peter "Peavy" Wagner. Un concert intense de bout en bout où on voyait un groupe évoluer sur une scène minuscule, en compagnie d'un trop-plein de fans serrés comme des sardines dans une salle trop petite.

Dommage ? Que non !!! Car un tel contexte avait donné naissance à un GRAND concert ! De la sueur, de la douleur, de la puissance et du plaisir, voilà ce à quoi nous avions eu droit durant 2h15 mémorables.

Le deuxième DVD contenait quant à lui pléthore de bonus intéressants: outre divers vidéoclips et raretés, on avait en effet eu droit à une biographie passionnante commentée par le groupe avec quelques images d'archives, un portrait individuel des trois musiciens où l'on apprenait à mieux connaître ce groupe qu'on se plaisait à penser définitivement soudé au regard de la nationalité de ses membres qui n'auraient jamais pu évoluer ensemble quelques années auparavant: vous auriez pensé à se faire connaître un Allemand, un Russe et un Américain ensemble dans un contexte de guerre froide, vous ?

Bref, un objet réussi en tout point et qui se payait le luxe d'être joliment présenté dans un superbe digipack. Pour ne rien gâcher, le menu animé était une réussite totale, et n'apportait rien sinon un peu de bonheur supplémentaire à l'acquéreur vraiment content de son achat. Sûrement une des plus belles pièces que possède votre serviteur.

Pourquoi diable vous parler de cet objet ?

Hé bien, si comme moi, vous avez tout ceci en mémoire et si, comme tout passionné qui se respecte, vous attendez toujours plus des groupes que vous aimez, alors vous ne pourrez qu'être déçu par Full Moon in St. Petersburg.

Ce nouvel objet est somptueux: un superbe dessin qui orne un boîtier DVD tout en metal, au dos duquel toute personne suivant la carrière de Rage remarquera que le démissionnaire Mike Terrana ne figure pas sur la photo du groupe, alors qu'il est bien derrière les fûts pour ce concert qui sera donc le dernier document officiel où on le verra en compagnie de Rage. Deux DVD et un CD composent l'objet, le CD reprenant l'intégralité du concert enregistré sur le premier DVD.

Venons-en donc à ce premier DVD, qui contient ce qui est normalement le gros morceau de l'objet. Déception: le menu est à chier. Rien d'animé là-dedans: on a juste une photo prise durant le concert en guise de fond tristounet sur lequel viennent s'afficher les options. Tant pis, on s'en contentera, l'essentiel étant finalement de passer un bon moment avec le concert.

Nous sommes le 20 mai 2006 et une caméra survole une assistance incroyablement bondée. La salle est immense et la foule bien présente. Ils sont au bas mot 10.000 là-dedans ! Des lasers qui seront partie intégrante du spectacle dessinent le logo de Rage dans les airs . S'ensuit, dans les ténèbres, un speech déclamé par Peavy (ou Mike ?). "Speak of the Dead", le title-track du dernier album, parle ensuite à la foule et réveille enfin les morts à travers cette chappe de plomb pulsatrice qui représente parfaitement l'identité actuelle de Rage, cette entité où chacune des trois têtes est indispensable aux deux autres pour maintenir une parfaite cohésion.

Ce qui frappe d'emblée, c'est l'image d'une netteté impeccable et le son tout simplement parfait ! On est même au-dessus de ce que proposait From the Cradle to the Stage qui était pourtant bien plus qu'honorable à ce niveau: le son de la basse de Peavy est bien chaud et bien rond, la gratte de Victor Smolski produit toujours ces sons extraterrestres comme seul lui sait les faire et la batterie de Mike booste les morceaux comme il se doit.

La réalisation est elle aussi exemplaire, la caméra portant à chaque fois toute son attention sur un musicien dans chacune de ses interventions: aucun risque donc de la voir s'attarder sur un fan qui tire la langue pendant un solo de Victor, par exemple.

Les titres du dernier album ("Speak of the Dead", donc, mais aussi "No Fear" et "Soul Survivor") se mêlent à d'autres plus anciens et le tout s'enchaîne presque sans pause: Peavy a cette voix naturelle, claire et puissante des grands jours, Mike le cougar explose ses fûts comme si sa vie en dépendait tandis que la guitare de Victor crie, couine, pleure, hurle de douleur et de rage, frôlant l'arrêt respiratoire sous l'emprise de Maître Smolski, véritable bourreau du son qui, en la faisant passer de la furie aux larmes, parvient à en extirper le meilleur à travers des soli tant techniques que renversants, et qui nous font nous rendre compte que ce gars-là est sûrement l'un des derniers guitaristes au monde à donner du sens à la technicité de son jeu.

Après cette salve bien sentie, Peavy annonce la fameuse "Suite Lingua Mortis", cette longue pièce-maîtresse semi-symphonique de 20 minutes sur le dernier album, entièrement composée par Monsieur Smolski qui devient ainsi définitivement l'homme de ce concert.

Comme il semblait malheureusement impossible de faire venir un orchestre sur scène (c'est bien dommage), les interventions de ce dernier sont diffusées, à nous seulement, téléspectateurs, en surimpression sur la scène presque entièrement plongée dans le noir. Bien que je ne sois toujours pas
convaincu par cette fresque dans le sens où elle n'est pour moi qu'une succession d'intermèdes symphoniques et de musique électrique sans lien
entre les deux mondes, j'aime néanmoins les vraies chansons qui la composent et elles passent vraiment bien l'épreuve du live, en particulier "No Regrets" dont la montée en puissance et le refrain on ne peut plus fédérateur prennent bien évidemment toute leur dimension en live, bien que le public soit tellement sous-mixé qu'on ne l'entend pas scander les paroles. Mais ça ne suffit pas à amoindrir l'efficacité de cette superbe chanson.

Après ce qui reste comme un grand moment de ce concert, nous basculons cette fois... dans la quatrième dimension. En effet, après le classique "Don't Fear the Winter", Peavy annonce fièrement: "Thank you, my friends ! See you next time !" !!!

Non, ce n'est pas une blague ! Nous n'atteignons pas encore les 60 minutes de concert que nous apprenons que celui-ci est en fait sur le point de se clôturer, juste après le sempiternel rappel de deux pauvres chansons (oui, il y un autre classique du groupe là-dedans: "Higher than the Sky", mais pour le coup, on s'en fout !) qui ne vont même pas faire monter le concert à 70 minutes...

Au moment précis où j'ai réalisé que c'était bientôt fini non sans avoir vérifié le tracklisting au dos du boîtier une toute dernière fois (parce que NON, ce n'était pas possible), je peux vous assurer que c'était l'effondrement intégral, le (toutes mes excuses mais ce fut un moment dramatique) retombage de quéquette tellement instantané que même le boucan que ça fait couvre sans problème celui d'une étagère d'assiettes en céramique qui se casse la figure sur le carrelage en grès de chez Brico bref, ze bigue désilujieune bifore maille aillez !!!

C'est donc en larmes et l'enfer m'environnant qu'à la fin du show, je me saisis de la télécommande du lecteur pour passer au concert qui figure en bonus sur ce DVD car oui, mais c'est bien sûr, l'autre concert est tout aussi bon que celui-ci, c'est une évidence, ah ah ! Ou donc avais-je la tête ?

Sauf que non, non, mille fois non, ce concert des Masters of Rock qui comporte sept pauvres titres qui figurent déjà sur l'autre a été filmé intégralement en handycam, dans le noir, par un amateur atteint du syndrôme de Gilles de la Tourette et qui plus est passionné de bruits de foule !!! Image non retouchée, son itou. Bilan: une catastrophe ! N'y a-t-il donc rien à sauver ?

Hé ! Hé ! Mais si: sur le deuxième DVD figure le documentaire qui comprend un making-of, des extraits de la tournée 2006 en Russie et de celle de la même année en Europe. 3h30 que ça dure, ça va être génial, putain, fonçons !!! Et là encore, le désespoir qui vous envahit et qui n'en finit plus de vous enfoncer dans votre canapé et où vous réalisez que vous évoluez dans ce moment qui sépare votre vie jusque-là pépère de la dépression; ce documentaire propose en effet des scènes backstage absolument sans intérêt puisque le gars plein de tics cité au-dessus a en plus acheté son handycam à Jouéclub: on n'entend absolument rien de ce que les musiciens racontent ou alors une espèce de yaourt (ou plutôt de rendu de yaourt) quand on discerne le son de leur voix (en plus, j'vous ai pas dit: ça cause en Allemand et en Russe sans aucun sous-titre, évidemment, vous n'aviez qu'à être Allemand ou Russe pis c'est tout !). C'est nul, tout autant que ces scènes qui nous montrent des fans qui attendent dans un hall ou un roadie qui fait griller des saucisses ! Reste les extraits de concert où là encore, rien n'est épargné puisque notre bonhomme aime bien être loin de la scène et préfère filmer les bras levés des fans plutôt que le groupe qui joue !!!

Dur à admettre, mais le noyau dur du coffret est bien ce concert d'à peine 1h10... Il reste évidemment la performance télévisée du groupe à l'émission "Stay Heavy" au Brésil (un titre seulement ceci-dit), deux clips extraits du dernier album et deux-trois démonstrations de nos musiciens mais ça reste malheureusement bien trop maigre pour rehausser l'intérêt qu'on portera à ce produit.

Maintenant, vous pouvez relire les quatre premiers paragraphes et pleurer avec moi :'(

Verdict: 1/5
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