Allez hop, un petit descriptif titre à titre (première écoute en direct)
IMPLOSION:
Intro aux riffs un peu dissonnants (repris sur le refrain), tapping sur les couplets (super efficace), super break sautillant avec voix plus claire et contretemps rythmiques.
Tout ça passe à 100 à l'heure (2'55) et donne le ton de l'album. Ca ne va pas plaisanter !
RED ALERT:
Ca ne plaisante pas d'entrée. Le riff d'intro me fait penser à du Mors Ultima, le groupe précédent du batteur (et c'était un groupe de death). Voix hardcore ensuite sur un rythme plus jumpy. Le tout se répète une fois et embraye sur de gros accords martelés façon Rammstein. Quelques incursions de voix claire au milieu de l'ambiance résolument hardcore. Puis un riff de guitare mélodique en trémolo qui aurait eu sa place sur un titre de black-metal. Etonnant, surtout quand il revient à la tierce juste après ! Gros final bien rentre-dedans avec la reprise du riff initial.
TO EAT !:
Super riff d'intro bien rentre-dedans puis un couplet brutal qui, mis en rapport avec le titre, me laisse à penser qu'il vaut mieux servir à manger à l'heure aux gars de Self-Defense
! Un morceau un peu moins marquant que les précédents de mon point de vue. Peut-être un peu trop brutal pour moi. Je vieillis
!
WESTERN ?!:
Bon riff d'intro bien lourd puis un passage à la Pantera. Ceux qui n'aiment pas le chant scandé peuvent passer leur chemin. Comment ? Ils sont partis depuis le premier titre ? Ah bon... Logique quelque part !
Encore un morceau bien extrême avec un passage bien brutal aux alentours de 1'50/2'15 avant une cassure à la Slayer qui ramène le riff d'intro. Guitare dissonante pour finir et le tour est joué.
PURE:
Putain, c'est quoi cette merde ! De la guitare acoustique ! Vendus, pourris, c'est commercial, ça craint
!
Blague à part, ce joli petit intermède parfois bluesy est aussi étonnant que bienvenu. Un peu de repos s'imposait après les quatre déflagrations précédentes. Et avant les suivantes, heavy dément !
SONIC DISINTEGRATION:
Il porte bien son nom ce morceau là. Et depuis le début.
De petits effets sonores après le riff d'intro amènent un passage déchaîné qui présente des cassures étonnantes (je ne connais pas assez Meshuggah mais cela correspond assez à l'idée que je me fais de leur musique). Break lancinant et dissonnant puis chant scandé sur un fond basse/batterie (Self Defense Against The Machine ?). Deux secondes ultra-brutales avant un retour au riff principal, toujours aussi efficace.
OVERFLOW PRESSURE:
Morceau qui me semble plus typiquement hardcore. Les riffs sont bons mais moins recherchés que sur certains des titres antérieurs. Basique mais efficace, mais basique, mais efficace, mais...
THEM:
Intro toute douce façon boîte à musique.
Mes paupières sont lourdes. Vive la bergamote dans le biberon. ZzzZzZzzZz
Et puis, d'un coup, entrée es guitares inquiétantes comme un mauvais rêve.
Voix claires et hurlées entremêlées (on pense à Self Defense Of A Down).
Et hop, éclatée contre le mur la boîte à musique.
Ca va pogoter sec en live là.
Après le défoulement, un riff sautillant recherché.
Rythmiquement, ce morceau est vraiment fort.
Retour de la mixité des voix pour le final.
SAMSARA:
Une rythmique de guitare.
Petite mélodie lancinante.
Le gros son monte crescendo derrière.
Et là, surprise, solo de guitare (toujours sur la rythmique de départ) appuyé par des accords accoustiques.
Une vraie curiosité. Surtout que les guitares acoustiques restent seules au bout de quelques secondes et que le morceau qui démarrait assez fort se trouve en fait être la deuxième plage calme et planante du disque.
Un final à deux mélodies de guitares façon Metallica vient clôturer ce titre intrigant.
GRAVE DIGGERS:
Retour à la virulence du propos. Toujours des riffs incroyables à la fois techniques et efficaces soutenus par un jeu de batterie pourri (c'est juste pour voir si Nogard va tout lire). Là aussi, alors que l'intensité est à son comble, un passage acoustique vient prendre l'auditeur à revers pour un passage en voix claire qui fait un peu penser à Opeth et à Textures. Retour au thème principal pour la fin du titre.
MY VISION:
Ce morceau à l'intro saccadée et dissonnante est peut-être le plus désarçonnant du disque. C'est un peu expérimental parfois. En tout cas, si Dream Theater évoluait dans ce style de musique, ça pourrait éventuellement donner ça. Tiens, il suffit que j'en parle pour trouver un riff martelé de façon identique à la guitare mais avec des changements de rythme à la batterie
!
En conclusion, pour ceux qui aiment ce style, c'est un album difficile à appréhender parce qu'il est volontairement recherché au niveau des riffs et des structures de morceau. Ce n'est pas seulement de l'enchaînement de riffs à pogo. Et pour ceux qui ne sont pas spécialement branchés par une musique aussi-brutale, c'est un peu difficile peut-être de passer outre le mur sonore afin d'aller déceler toutes les petites subtilités qui parsèment ce disque.
A mon avis, le potentiel est là. En jouant un peu plus avec les voix claires et en s'appuyant sur un morceau comme "Them", tout cela peut laisser augurer un avenir radieux.
Titres préférés: Implosion, Red Alert, Them, Samsara
Sinon, rien à voir... Nogard, il me semble me souvenir d'un morceau que vous jouiez sur scène et qui ne figure pas sur l'album. Il avait en son milieu un riff qui m'avait marqué. C'est un scandale ! Qu'en avez-vous fait
?